RIP pour les animaux – « Ne nous opposons pas, agissons ensemble » propose La Ferme digitale
La Ferme digitale a décidé de réagir au projet de Référendum d’initiative partagée sur la condition animale en disant « ne nous opposons pas, agissons ensemble. Le modèle d’élevage français est « à taille humaine et diversifié » et ce qui reste à améliorer peut l’être par « l’innovation ». C’est par cette voie que « nous trouverons les solutions », écrivent les acteurs de l’AgTech signataires de la tribune.
La Ferme digitale a décidé de réagir au projet de Référendum d’initiative partagée sur la condition animale en disant « ne nous opposons pas, agissons ensemble. Le modèle d’élevage français est « à taille humaine et diversifié » et ce qui reste à améliorer peut l’être par « l’innovation ». C’est par cette voie que « nous trouverons les solutions », écrivent les acteurs de l’AgTech signataires de la tribune.
« Ne nous trompons pas de combat », c’est ce que disent les #AgTech de la Ferme digitale (LFD), en prenant part au débat sur le Référendum d’initiative partagée sur la condition animale, le RIP devenu très médiatique ces dernières semaines. L’association dont l’objectif est de « promouvoir l’innovation et le numérique pour une agriculture performante, durable et citoyenne » a décidé de s’exprimer pour défendre l’élevage français, « une valeur sûre de nos territoires ».
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Fiers de nos élevages et de nos éleveurs
Le 17 septembre, ils ont donc signé et diffusé une tribune pour rappeler que « la France et les Français peuvent être fiers de leurs élevages et de leurs éleveurs ». Loin du modèle californien, notre modèle est « à taille humaine et diversifié », observent-ils. « Notre élevage a su se moderniser en associant savoir-faire séculaires, sciences et technologie. Nos élevages ne sont pas le fait d’investisseurs anonymes mais de femmes et d’hommes dont l’immense majorité se soucie du bien-être des animaux qu’ils élèvent en faisant face au dumping de productions étrangères moins scrupuleuses et que les Français consomment ! » Et s’il reste beaucoup à faire, concèdent-ils, « c’est par l’innovation que nous trouverons les solutions ». L’AgTech française offre aux éleveurs « les moyens de se transformer, de réduire leur empreinte carbone… », leur permettant ainsi « d’accompagner la transition sociale, économique et environnementale de la filière ».
« Osez investir dans l’AgTech »
Plutôt que de « stigmatiser l’élevage français », les signataires de LFD demandent aux « trois plus belles réussites de la " tech made in France "», à savoir les trois PDG du numérique en faveur du RIP ( Jacques-Antoine Granjon de Veepee, Marc Simoncini de Meetic et Xavier Niel de Free), mais aussi aux blogueurs et aux journalistes de « faire progresser ensemble cette filière nourricière, ce terreau économique, sans que cela ne passe par l’unique et constante surmédiatisation de pratiques intensives ou de la fin annoncée de l’élevage dans sa globalité ». Ils évoquent la « ruralité bienveillante » qui nous assure « une alimentation de qualité que le monde nous envie ». Et d’inviter les détracteurs d’aujourd’hui à être investisseurs de demain. « Rejoignez-nous », proposent-ils, « osez investir dans l’AgTech ». Leur message est clair : « Ne nous opposons pas, agissons ensemble pour la transition agricole ! ».
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