Enseignement agricole
Les multiples atouts d'une formation agricole au sens de plus en plus large
Réussite aux examens et insertion professionnelle, la formation agricole montre toute sa compétence, preuves chiffrées à l’appui. Et le panel des cursus proposés s’ouvre aux métiers de l’environnement, l’alimentation, la mécanique, la robotique ou encore les services à la personne et aux territoires…
Réussite aux examens et insertion professionnelle, la formation agricole montre toute sa compétence, preuves chiffrées à l’appui. Et le panel des cursus proposés s’ouvre aux métiers de l’environnement, l’alimentation, la mécanique, la robotique ou encore les services à la personne et aux territoires…
L’enseignement agricole serait-il un modèle ? La filière attire et affiche de très bons résultats aux examens. « Le taux de réussite a de nouveau augmenté, pour les baccalauréats comme pour les BTS », assure le ministre Didier Guillaume dans une vidéo de rentrée. En juin 2019, tous diplômes confondus, du CAP agricole au BTSA, le taux de réussite aux examens est de 87,2 %. Et « cette réussite aux examens se conjugue à d’excellents taux d’insertion professionnelle, » ajoute-t-il.
En France 807 établissements, 216 publics et 591 privés, proposent des formations agricoles. Et dans certaines régions, le champ des possibles s’élargit. C’est le cas des Hauts-de-France où onze nouveaux cursus agricoles ou para-agricoles font leur apparition pour cette rentrée 2019.
« Au sein de toutes ces formations et dans l’ensemble des établissements, nous voulons accroître la mobilité européenne », indique Luc Delaporte, délégué régional du Conseil national de l’enseignement agricole privé (Cneap) Hauts-de-France, dans Terres et Territoires. « Un dossier est en cours de réalisation pour obtenir des fonds européens dans le cadre du programme Erasmus. Actuellement, quelques lycées régionaux offrent cette possibilité d’aller étudier à l’étranger, nous souhaitons l’étendre à tout le réseau. »
Avec 3500 élèves, effectif en légère hausse, le réseau régional des MFR participe activement à cet enseignement. Cette année, dix établissements régionaux seront impliqués dans le dispositif « Initiatives emploi jeunes » (IE). « Il s’agit de rendre possible un accueil permanent dans les établissements pour recevoir des jeunes, sans formation ni emploi, qui ont décroché du système scolaire et qui voudraient se réinsérer », précise Philippe Poitel, directeur de la Fédération des MFR des Hauts-de-France, dans le journal.
Les 11 établissements agricoles publics des Hauts-de-France vont pour leur part concentrer leurs efforts sur la réforme du bac général. Une réforme « complexe » selon Philippe Commun, président du réseau régional des lycées agricoles publics, dont les propos sont rapportés dans Terres et Territoires.
Au niveau national, le ministère de l’Agriculture communique cette année sur « L’aventure du vivant ». L'objectif de cette démarche est « d'informer les jeunes sur des secteurs qui répondent à leurs aspirations et leur donner les clés pour trouver les établissements proposant les formations adaptées ». L’outil veut faire connaître « les métiers grandeur nature » et montrer notamment que « les formations de l’enseignement agricole dépassent le domaine purement agricole pour aller vers des secteurs qui recrutent comme l’environnement, l’alimentation, la mécanique, la robotique ou encore les services à la personne et aux territoires… #laventureduvivant, « révèle ton talent » !
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