Quand les sangliers arrivent en ville, Christiane Lambert pointe « la protection des espèces »
A Rome, les sangliers se promènent dans les rues la nuit et se nourrissent des détritus des poubelles. Un phénomène lié à une « protection des espèces » qui ne laisse pas place à une régulation suffisante, dénonce Christiane Lambert. A l’heure de la récolte du maïs, la polémique est relancée entre agriculteurs, chasseurs et écologistes. Le ministère de la Transition écologique assure vouloir « mettre un coup d’arrêt » à la croissance des dégâts de gibier en annonçant prochainement des mesures.
A Rome, les sangliers se promènent dans les rues la nuit et se nourrissent des détritus des poubelles. Un phénomène lié à une « protection des espèces » qui ne laisse pas place à une régulation suffisante, dénonce Christiane Lambert. A l’heure de la récolte du maïs, la polémique est relancée entre agriculteurs, chasseurs et écologistes. Le ministère de la Transition écologique assure vouloir « mettre un coup d’arrêt » à la croissance des dégâts de gibier en annonçant prochainement des mesures.
Les populations de sangliers qui se développent inquiètent les agriculteurs. Ce week-end, un tweet de Christiane Lambert, a rappelé que le sujet est toujours d’actualité. La présidente de la FNSEA relaie un tweet de France TV Rome. Dans cette ville italienne, les sangliers sont devenus urbains. Ils circulent dans les rues et se nourrissent des déchets trouvés dans les poubelles. « Le problème est devenu… un véritable enjeu politique, » commente France 3.
Régulation insuffisante au nom de la « protection des espèces »
Pour Christiane Lambert, ce qui est observé en Italie vient d’une régulation insuffisante des populations. « Les battues sont limitées au nom de la protection des espèces, » explique-elle, ce qui peut conduire à des situations comme celle que connaît actuellement la ville de Rome.
Le phénomène semble avoir touché la Turquie également.
Chasseurs et écologistes : les sangliers ravivent les tensions
Dans les médias, l’ouverture de la chasse et la prochaine récolte du maïs sont aussi l’occasion de relancer le débat entretenu par les écologistes sur les chasseurs qui nourrissent le gibier « pour entretenir la chasse ». La question est posée notamment dans Le Figaro, où Julien Bayou, secrétaire national d'Europe Ecologie Les Verts, dénonce les pratiques des chasseurs.
En France, Bérangère Abba, la secrétaire d’État à la Biodiversité, semble avoir pris la mesure du problème. Le 13 septembre, elle s’est dit déterminée à « mettre un coup d’arrêt » à la croissance des dégâts de gibier. Chasseurs, agriculteurs et ministère de la Transition écologique ont renoué le dialogue depuis 18 mois et le ministère devrait prochainement annoncer des mesures.
Des dégâts considérables pour certains agriculteurs
En attendant, les agriculteurs continuent à se lamenter. Les dégâts dans le maïs sont pour certains lourds de conséquence sur la récolte.
Dans l’Est-Eclair, ce 25 septembre, Emmanuel Dragan, agriculteur dans la région des Loges-Margueron dans l’Aube, subit les ravages des sangliers dans ses parcelles et dit ne plus savoir quoi faire.
Des messages postés sur les réseaux sociaux font aussi état de nombreux dégâts.
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