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Le Marché du porc breton devient le Marché du porc français

À l’occasion de son assemblée générale le 6 juin, le Marché du porc breton est devenu le Marché du porc français (MPF).

François Pot, président du Marché du porc français. «J’invite les éleveurs des autres régions de France à présenter leurs porcs sur le catalogue.»
François Pot, président du Marché du porc français. «J’invite les éleveurs des autres régions de France à présenter leurs porcs sur le catalogue.»
© D. Poilvet

« Quoi de plus normal, quand on sait que le prix affiché en fin de séances de vente sert de référence à toute la filière française ? » a lancé son président, François Pot, président du Marché du porc breton. Son élargissement fait suite à l’arrivée des trois premiers abattoirs hors Bretagne : Vallégrain (Sarthe) et Tradival (Loiret) à l’automne 2023, puis Holvia (Mayenne). « J’invite les éleveurs des autres régions de France à présenter leurs porcs sur le catalogue », a exhorté François Pot. Une invitation à laquelle a répondu favorablement Olivier Fagot, éleveur de porcs dans les Hauts-de-France. « La cotation du MPF permet d’éviter les prix maison, non tenables pour la pérennité de la filière », justifie-t-il.

En 2023, l’offre au MPF a baissé de 1,5 % par rapport à 2022 (à 1,34 million de porcs charcutiers), « moins que le nombre de porcs abattus », fait remarquer Pascal Le Duot, directeur du MPF. Le prix de base moyen s’établit sur l’année à 2,115 €/kg (+22,6 %), un plus haut historique.

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