Plant Buggy, le robot agricole d’observation des cultures dévoilé par Alphabet (ex-Google)
X, la filiale du géant Alphabet (ex-Google) a levé le voile le 12 octobre sur son projet Mineral. Il s’agit d’un robot agricole chargé d’observer les cultures, associé à un logiciel d’aide à la décision pour les sélectionneurs et les agriculteurs. The Plant Buggy, c’est son nom, est développé actuellement en Argentine, au Canada, aux Etats-Unis et en Afrique du Sud.
X, la filiale du géant Alphabet (ex-Google) a levé le voile le 12 octobre sur son projet Mineral. Il s’agit d’un robot agricole chargé d’observer les cultures, associé à un logiciel d’aide à la décision pour les sélectionneurs et les agriculteurs. The Plant Buggy, c’est son nom, est développé actuellement en Argentine, au Canada, aux Etats-Unis et en Afrique du Sud.
Depuis le printemps 2018, l'information filtrait : X, la filiale du géant Alphabet (ex-Google) dédiée aux projets « risqués » (voitures autonomes, lunettes connectées…), « passait de plus en plus de temps avec des agriculteurs ». X a finalement levé le voile sur ces travaux, le 12 octobre, avec la présentation d’un projet intitulé Mineral. Il s’agit d’un robot d’observation des cultures, intitulé The Plant Buggy, et d’un logiciel associé d’aide à la décision destiné aux sélectionneurs et aux agriculteurs.
Sur fraise et soja, en Argentine, au Canada, aux Etats-Unis et en Afrique du Sud
Le robot a été utilisé jusqu’ici pour observer des cultures de « fraises et de soja », « de melon, de fruits rouges, de salades, d’oléagineux, d’avoine et d’orge », de la levée à la récolte. Quant au logiciel associé, il mobilise de l’apprentissage automatique (machine learning) et des données externes (satellites, sols…).
Mineral vise d’une part les sélectionneurs, qu’il veut aider « à comprendre et à prédire comment les différentes variétés de plantes répondent à leurs environnement ». Et les producteurs qu’il veut aider à « cibler individuellement les plantes au lieu de champs entiers, en réduisant leurs coûts et leur impact environnemental ». Pour l'heure, l'équipe de Mineral travaille avec des sélectionneurs et des producteurs « en Argentine, au Canada, aux Etats-Unis et en Afrique du Sud », mais n'en dit pas plus sur sa stratégie et son agenda commercial.