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Le conseil de Laurence Sagot, Institut de l’élevage/Ciirpo
« Une note d’état corporel de 3 à la mise bas pour bien démarrer la lactation »

Il faut conduire les brebis en première lactation à part si possible. © GIS-id64
Il faut conduire les brebis en première lactation à part si possible.
© GIS-id64

« Pour une augmentation rapide de la production laitière après l’agnelage, les brebis mobilisent leurs réserves d’énergie. En effet, leur capacité d’ingestion n’augmente pas suffisamment rapidement pour que les brebis puissent couvrir leurs besoins énergétiques. Pour être en capacité de mobiliser, les femelles doivent être en bon état à l’agnelage. Une note de 3 minimum sur une grille de 0 à 5 (de très maigre à très grasse) est alors recommandée.

« Plus le niveau de production laitière est élevé, plus la brebis mobilise de l’énergie »

Au sevrage, il est conseillé de ne pas descendre en dessous de la note de 2,5 en race Lacaune. Pour les troupeaux non transhumants de Manech et les systèmes corses, la note minimum se situe à 2. En revanche, les brebis ont très peu de réserves en protéines. L’azote doit donc être apporté en totalité par la ration.

300 g de céréales à partir du sevrage

Après 6 à 8 semaines de lactation, les réserves corporelles se reconstituent progressivement. Avec environ 300 g de céréales par brebis et par jour, la reprise d’état atteint un point d’état corporel en 100 jours. Une attention particulière doit être portée aux premières et secondes lactations. Ces brebis sont souvent les plus maigres du troupeau et peuvent nécessiter un apport supplémentaire dans la ration. Pour en savoir plus, un nouvel ouvrage est disponible au prix de 15 € sur acta-editions.com : L’alimentation des brebis laitières, références et conseils pratiques ».

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