Un jour avec Frédéric Pavageau, responsable de secteur de La Buvette
Depuis sept ans, Frédéric Pavageau part à la rencontre des éleveurs et magasins des huit départements qu’il sillonne, de la Vendée jusqu’à la Creuse, pour la société La Buvette, spécialiste de l’abreuvement des ruminants.
Depuis sept ans, Frédéric Pavageau part à la rencontre des éleveurs et magasins des huit départements qu’il sillonne, de la Vendée jusqu’à la Creuse, pour la société La Buvette, spécialiste de l’abreuvement des ruminants.
7 h 30
Frédéric Pavageau, commercial pour le fabricant d’abreuvoirs La Buvette, part vers 7h30 pour une tournée dans l’Indre. « J’arrive généralement vers 8h chez les premiers clients. Aujourd’hui nous commençons par aller voir un magasin de l’Alliance pastorale, un acteur important du milieu. Pour nous, les clients sont les revendeurs de nos produits. Nous ne vendons jamais en direct le matériel que nous proposons. En revanche nous pouvons être amenés à conseiller les éleveurs et faire du service après-vente. Revendeurs et fabricants travaillent main dans la main au service des éleveurs. »
8h
À peine arrivé au magasin de l’Alliance pastorale d’Argenton-sur-Creuse, Frédéric prépare son matériel. Il sort de son coffre quelques catalogues, du matériel de démonstration et son ordinateur. « Mon premier réflexe en entrant chez un revendeur est de regarder le rayon de La Buvette, confie Frédéric. Je vérifie qu’il est bien achalandé et positionné stratégiquement. Là je le trouve un peu vide. Je vais en faire part à Carine, la responsable du magasin. » Son rôle est de créer un lien de confiance entre les clients et sa société. Il leur présente les nouveautés du catalogue pour qu’ils puissent à leur tour expliquer les caractéristiques des produits aux éleveurs intéressés. Trois nouveaux produits sont à l’ordre du jour : les abreuvoirs isothermes Thermolac, les tétines pour veaux Calf-Buddy et l’abreuvoir collectif autonettoyant Clean Flow. « Frédéric connaît bien ses produits. Il nous montre leur fonctionnement et en retour nous pouvons lui transmettre les suggestions des éleveurs. C’est un dialogue permanent pour répondre au mieux aux besoins de ces derniers », apprécie Carine.
11h
Vers 11h, Sylvain et William nous accueillent dans le magasin Gonnin Duris à Rivarennes. Après leur avoir présenté les nouveautés, Frédéric discute avec eux des dernières ventes : « Est-ce que tu as réussi à vendre la cage de contention que tu m’avais commandée ? Tu voudrais en commander une autre ? », demande le commercial. « Non merci, répond le vendeur. En revanche, un éleveur m’a demandé un modèle de porte en particulier. Est-ce que tu en aurais en catalogue ? ». Frédéric propose alors un devis à son interlocuteur. Sylvain lui parle aussi des projets des éleveurs qui sont clients chez lui : « Un éleveur cherche à installer une pompe solaire pour tirer l’eau de son puits et enterrer une cuve pour stocker cette eau. On peut fixer une date pour aller voir son exploitation ? ». « Pas de souci, lui répond Frédéric. En allant directement sur site nous étudierons la faisabilité et pourrons lui proposer le produit adéquat. » Le commercial finit sa visite en proposant des actions commerciales pour aider le magasin à fidéliser les clients.
13h
Après le déjeuner, Frédéric écrit dans un tableau le compte rendu de ses visites. Il note les contacts, la date, ce qui a été dit et toute autre information à retenir. « C’est important de bien connaître chaque client. Être commercial c’est avant tout avoir un bon relationnel », souligne-t-il. En dehors des tournées sur le terrain, qui représentent quatre jours par semaine, Frédéric s’attaque aux tâches administratives, planifie les tournées, suit les statistiques de vente, participe au service après-vente et répond surtout à de nombreux mails et appels téléphoniques. « Il faut être très réactif et présent pour les clients. J’essaie toujours de répondre dans la journée. J’aime ce métier pour le contact humain qu’il requiert. »
14h
Direction Le Moulin de Seillant, chez Cédric Vannier, un éleveur ovin. Cette clientèle représente environ 30 % des éleveurs que Frédéric côtoie dans le cadre de ses missions. Aujourd’hui, il vient simplement vérifier que tout se passe bien. « Je commence toujours par regarder s’il y a assez de points d’abreuvement et si les abreuvoirs sont propres et correctement dimensionnés pour le troupeau. Je suis aussi là pour répondre aux questions et apporter des solutions aux nouveaux besoins des éleveurs. » Pour lui, la question de l’eau est primordiale. Il se réjouit que ce sujet prenne une part de plus en plus importante dans le monde agricole. « L’abreuvement soulève de nombreuses problématiques : Quels systèmes favorisent le bien-être animal ? Comment maintenir une eau de bonne qualité ? Quelles installations mettre en place pour gérer au mieux cette ressource qui devient précieuse ? Comment maximiser le confort des éleveurs ? Chaque installation est différente. Il faut s’adapter aux besoins et infrastructures de chacune. C’est ce qui rend mon métier enrichissant. » Une fois la situation de l’élevage bien cernée, Frédéric donne des conseils et recommande si besoin du matériel de La Buvette.
15 h 30
Frédéric repart sur la route vers le dernier arrêt de la journée. Avec 60 000 km parcourus chaque année, la voiture fait partie de son quotidien. Trente minutes plus tard, nous arrivons au Gaec Dubus Derville à Chaillac. Les exploitants nous montrent avec fierté la nouvelle bergerie inaugurée un an auparavant. Lumineuse et spacieuse, elle a été réfléchie pour être agréable et pratique. Le système d’abreuvement, conçu avec Frédéric, présente de nombreux raccords afin d’être facilement modulable selon les besoins fluctuants de l’atelier ovin. Frédéric et Philippe Dubus discutent de la pertinence de mettre en place une pompe de circulation en cas de gel mais le commercial leur déconseille car le risque est faible dans leur région. « Nous aimerions puiser l’eau de notre étang pour alimenter les différents points d’abreuvement. Serait-il possible de réaliser une étude de faisabilité ? », demande Philippe. Après avoir échangé sur la suite des travaux, Frédéric reprend sa voiture, satisfait d’avoir un nouveau projet en perspective.
Curriculum
Frédéric Pavageau, 49 ans