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Jérôme Rousset, éleveur sur la commune de Lacaune dans le Tarn, 800 brebis laitières
Un chevalet pneumatique pour soulever les brebis sans efforts lors de l’insémination

« Avec le chevalet pneumatique (ici en position "levé"), on ne perd pas de temps et la pénibilité du chantier est fortement réduite, plus de brebis à soulever !  »
« Avec le chevalet pneumatique (ici en position "levé"), on ne perd pas de temps et la pénibilité du chantier est fortement réduite, plus de brebis à soulever ! »
© J. Rousset

Jérôme Rousset, éleveur sur la commune de Lacaune dans le Tarn, 800 brebis laitières.
Jérôme Rousset, éleveur sur la commune de Lacaune dans le Tarn, 800 brebis laitières. © Rousset

« Pour soulever les brebis lors de l’insémination, on a le choix entre : être deux pour les porter, et utiliser un chevalet fixe sur lequel il faut soulever les brebis pour les mettre en position. Dans tous les cas, il faut être deux, et c’est assez pénible physiquement. La plupart de mes collègues inséminent avec les brebis au cornadis. Mais les miennes se sentaient prises, toussaient. Cela perturbait l’insémination et leur causait du stress.

Même débit de chantier d’IA qu’au cornadis, avec une pénibilité réduite

Alors j’ai imaginé un chevalet fixé au sol, équipé d’un vérin qui permet de lever et reposer la brebis. Une personne seule suffit pour intercepter la brebis et, avec un levier de commande, actionner un vérin pour la soulever. Au départ l’opération était manuelle, avec une longue poignée, puis j’ai perfectionné le système en installant un vérin branché sur l’asservissement pneumatique de la salle de traite.

Un vérin pneumatique sur le chevalet

Le chevalet étant fixe, si la brebis bouge, elle ne déstabilise pas l’ensemble. Et une fois levée, la personne est simplement là pour la stabiliser. La seule contention est le berceau qui passe sous le ventre.

Le jour de l’IA, on ne trait pas le soir, les brebis passent simplement en salle de traite pour manger leur ration. L’objectif est de ne pas trop modifier le rythme pour limiter leur stress. Nous utilisons ce système depuis quatre ans et le taux de réussite à l’IA est stable, compris en 68 et 72 %. Avec ce fonctionnement, on insémine 120 brebis à l’heure, c’est équivalent au système cornadis. On ne perd pas de temps et la pénibilité du chantier est fortement réduite, plus de brebis à soulever ! »

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