Un bélier avec une bonne morphologie
Au-delà des qualités génétiques, les qualités morphologiques sont aussi à vérifier afin d’avoir un bélier en bonne santé qui puisse assurer une longue carrière dans l’élevage.
Au-delà des qualités génétiques, les qualités morphologiques sont aussi à vérifier afin d’avoir un bélier en bonne santé qui puisse assurer une longue carrière dans l’élevage.
Avant d’acheter un bélier, il convient de vérifier plusieurs choses afin de ne pas prendre le risque d’avoir un animal inapte à la reproduction ou boiteux. Un animal en mauvaise santé est moins apte à se reproduire. Il faut déjà vérifier sa ligne de dos, son ossature, ses reins… On peut également à ce stade reconnaître un ou plusieurs caractères sur l’animal révélateur de son appartenance à une bonne lignée : sa tête, sa tenue, son allure…
État corporel
Pour être mis à la reproduction, un bélier ne doit être ni trop gras, ni trop maigre. Il doit avoir une note d’état corporel (NEC) comprise entre 3 et 5. La note d’état corporel peut bien entendue être rectifiée grâce à une alimentation adaptée.
Dentition
La dentition du bélier doit être sans défaut et les mâchoires bien alignées. Une mauvaise dentition peut être transmise aux descendants d’où l’intérêt de bien regarder avant d’acheter. De plus, un bélier avec des problèmes de dentition ou de positionnement des mâchoires aura du mal à manger et ne sera donc pas opérationnel pour la reproduction.
Aplombs
Les aplombs du bélier doivent être bien droits et non penchés vers l’intérieur ou l’extérieur. Comme pour la dentition, des problèmes de boiteries peuvent se transmettre et empêcher le bélier d’être correctement opérationnel lors des luttes.
Combien ça coûte ?
300 à 500 euros
Un bon bélier inscrit et sélectionné coûte entre 300 et 500 euros. Cela représente moins de 5 % du chiffre d’affaires dégagé grâce à la vente de ses agneaux.
Ne pas négliger l’aspect sanitaire
Le bon état sanitaire d’une troupe étant l’un des éléments essentiels de sa rentabilité, l’éleveur doit s’entourer de toutes les garanties et prendre un maximum de précautions quand il introduit un animal étranger. Les élevages en sélection sont soumis à des contrôles (brucellose ovine, visna-maëdi et, plus récemment, tremblante) et à des visites régulières. Une visite de l’élevage par l’acheteur peut lui permettre d’apprécier l’état général du troupeau et sa bonne tenue sanitaire.
Pédiluve, bain et déparasitage avant le mélange
Il est important également de placer les béliers achetés en quarantaine, cela permet de les observer pendant trois semaines à un mois, avant de les mettre en contact avec le reste de la troupe. Dès le début de cette quarantaine, on examinera soigneusement les pieds (piétin) et la toison (gale). Avant de les introduire dans sa troupe, il est opportun de faire passer les béliers plusieurs fois au pédiluve et si possible les baigner ou, tout au moins les asperger, avec un insecticide efficace. De plus, on ne saurait trop recommander un traitement complet de déparasitage (strongles, douves, ténia…). On peut éventuellement les vacciner contre le piétin et l’entérotoxémie. En effet, un bélier doit être en parfait état de santé pour que la lutte soit réalisée dans de bonnes conditions.