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L’astuce de Bernadette Vallée, éleveuse dans le Loiret
« Un abreuvoir mobile pour l’écopâturage »

L’abreuvoir mobile est déplacé régulièrement, en même temps que les parcs électriques. © B. Vallée
L’abreuvoir mobile est déplacé régulièrement, en même temps que les parcs électriques.
© B. Vallée

« J’ai un petit troupeau d’une trentaine de brebis Solognotes que je mène en prestation d’écopâturage pour environ dix euros par brebis et par semaine. Dans les pare-feu ou les terres agricoles à défricher, il n’y a pas d’eau et j’ai bricolé un abreuvoir mobile pour alimenter la troupe en eau. J’ai acheté un solide chariot à 90 euros, capable de supporter une charge utile de 300 kilos. J’ai fixé dessus un tonneau en plastique de 300 litres avec des chambres à air de vélo. Je vais le remplacer par un fût moins haut et plus facile à remplir. En effet, j’alimente ce tonneau par des bidons de 15 litres que j’apporte quand je visite quotidiennement le troupeau.

Renforcer le chariot

Un robinet quart de tour en bas du tonneau est relié à un tuyau puis à un abreuvoir automatique acheté 15 euros dans un magasin de sport. Il n’y a pas de fuite et l’ensemble s’avère facile à nettoyer. J’ai fixé aussi sur le chariot un bloc de sel et j’y pose l’électrificateur quand je change mes parcs. Je tire le chariot à la main, parfois en voiture, à l’aide d’une poignée sur un axe pivotant. Je me sers de ce système depuis deux ans, 5 à 6 mois par an.

« De l’eau fraîche à portée de main »

Ça fonctionne bien mais la remorque souffre quand il faut passer dans les trous de sanglier ou les ronces. Pour cela, j’évite de trop la déplacer quand elle est remplie d’eau, surtout quand je l’accroche à l’arrière du 4x4. C’est comme cela d’ailleurs que j’en ai déjà cassé une. Un bricoleur pourrait mettre des roues de plus grand diamètre et renforcer les axes. Par fortes chaleurs, je vais visiter les brebis deux fois par jour et j’installe par-dessus une toile de nylon pour leur apporter de l’ombre.

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