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Justine Sabadel, 18 ans, finaliste des Ovinpiades 2022, élève au lycée agricole de Bonnefont à Brioude (Haute-Loire)
« Pour préparer la finale des Ovinpiades des jeunes bergers, je répète les épreuves jusqu’à ce que ce soit parfait »

« Fille et petite-fille d’éleveurs ovins, je suis passionnée par l’élevage de brebis et j’ai l’esprit de compétition. Je n’ai pas hésité une seconde à m’inscrire aux Ovinpiades. C’est même ma seconde participation. J’étais sélectionnée l’année dernière, mais la finale à Paris avait été annulée à cause de la crise sanitaire. J’avais la possibilité d’être invitée d’honneur pour cette édition, mais j’ai choisi de remettre mon titre en jeu. Cela m’a causé un peu de stress, et au final, je me suis qualifiée et maintenant j’ai hâte d’être à Paris.

Pour la préparation aux Ovinpiades, c’est très important de bien répéter les épreuves jusqu’à ce que ce soit parfait ou presque. D’ailleurs, c’est un petit peu difficile de trouver des brebis à parer en ce moment au lycée… (Elle est en première année de BTS PA.) L’année dernière, j’y ai consacré presque tous les mercredis après-midi à l’école, en plus de l’entraînement sur l’élevage familial. Nous avons un très bon professeur de zootechnie et de génétique ovine au lycée qui nous accompagne dans la préparation et nous fait répéter les parties théoriques et pratiques. D’ailleurs, nous serons deux élèves du lycée agricole de Bonnefont en finale à Paris, Adrien Chambon et moi.

Sur les sept épreuves des Ovinpiades, l’évaluation de la note d’état corporel et la manipulation d’une brebis sont celles que je maîtrise le mieux. J’observe mon papa le faire depuis toute petite. L’épreuve du choix d’un bélier qualifié adapté à une problématique d’élevage à partir des index est la plus difficile.

J’ai de la chance d’avoir mon papa qui me soutient et m’apprend énormément. La troupe créée par mon grand-père avait été élue meilleur troupeau d’Auvergne en son temps et mon papa a participé plusieurs fois au concours à Paris. La veille des épreuves, nous répétons une dernière fois les gestes, c’est important !

Je suis une des rares filles à participer au niveau de la région, c’est dommage. La production ovine est vraiment intéressante, très technique et parfois difficile, il faut être passionné ! »

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