Nouveaux modules sanitaire et référentiel dans Téovin
Le logiciel Téovin intègre désormais les données sanitaires saisies avec la version troupeau. Il permet aussi de comparer ses résultats à ceux d’élevages similaires.
Le logiciel d’appui technique Téovin s’est enrichi de deux nouveaux modules, l’un sur la gestion sanitaire du troupeau et l’autre pour se comparer aux autres exploitations. Dans sa version 1.5, le logiciel permet ainsi de comparer les résultats d’une exploitation à des élevages similaires. « En faisant ressortir 23 indicateurs clés, le technicien et l’éleveur peuvent discuter de leur positionnement par rapport à la médiane », explique Maurine Grivaz, responsable de la filière ovine à La coopération agricole (ex-Coop de France). Les résultats de l’élevage sur la production (taux de prolificité…), sur l’alimentation (quantité de concentré par poids de carcasse…), sur le produit (prix moyen par agneaux…) et sur l’économie (marge brute par travailleur…) sont ainsi compilés sur une page à éditer sur papier ou sur écran. « Cela permet à l’éleveur de se situer par rapport à un groupe d’exploitations avec un système proche. Une dizaine de types d’élevages sont en cours de définition selon les dates d’agnelage ou les systèmes plein air ou bergerie ».
La santé intégrée dans le logiciel d’appui technique
Autre nouveauté, le module sanitaire permet d’importer automatiquement des données saisies avec un logiciel de troupeau type Ovitel ou Isaovin. Les informations sur les traitements réalisés peuvent ensuite être consultées, triées, compilées et archivées. Il est ainsi possible de connaître le nombre de traitement moyen par animal et selon quelle famille de produits vétérinaires. On peut ainsi voir l’évolution du nombre et de la nature des traitements au fil des campagnes. En l’absence de logiciel troupeau, la saisie manuelle est toujours possible.
Actuellement, 127 structures utilisent Téovin, principalement des chambres d’agriculture et des coopératives mais aussi quelques associations et organisation de producteurs non commerciales (OPNC). « Cela représente plus de 1 500 élevages ovins suivis, calcule Maurine Grivaz qui anime l’association Actovi qui pilote Téovin. Nous craignions une désaffection pour cet outil avec la baisse des aides de FranceAgriMer pour l’accompagnement techico-économique. Mais nous n’avons pas vu de baisse d’utilisation l’an dernier, preuve que l’outil est utile pour gérer l’exploitation. »