Virus
Les premiers résultats des enquêtes sur Schmallenberg
Les résultats d’une première enquête de séroprévalence conduite par des experts néerlandais indiquent que 70 % de la population bovine laitière néerlandaise présenterait des anticorps spécifiques au virus de Schmallenberg. La prévalence serait plus élevée dans la population bovine laitière de l’est du pays, où des syndromes diarrhéiques avaient été rapportés pendant l’été 2011.
Les résultats de cette enquête indiquent également que la prévalence intra-cheptel de l’infection serait très élevée (de l’ordre de 70 à 100 % dans des élevages bovins et ovins infectés).
En France
Dans chaque élevage français confirmé atteint avec résultat PCR positif, une enquête descriptive est réalisée par les GDS pour évaluer la proportion d’animaux atteints et décrire de façon globale le type de troubles et malformations observés. Une synthèse nationale a été réalisée le 13 mars par GDS France concernant 185 élevages (182 ovins, 4 caprins) de 25 départements.
Dans ces élevages, 24 % des brebis agnelées présentent des troubles pouvant être liés au virus. 19 % des agneaux présentent des atteintes (malformation, mortinatalité). 14 % des brebis à « problème » meurent dans les 15 jours suite à un agnelage difficile. Il existe une forte variabilité suivant les élevages. Parmi les brebis à « problème », 38 % ont mis bas deux agneaux ou plus dont l’un d’entre eux apparait normal.
Le Conseil d’Administration de GDS France a décidé le principe de prise en charge forfaitaire des pertes sanitaires consécutives au passage du virus Schmallenberg (SBV) par la CSSA. Les modalités pratiques, notamment de niveau de prise en charge, restent à définir. Pour pouvoir en bénéficier, l’élevage devra avoir l’objet d’une suspicion, d’où l’importance de la déclaration auprès de son vétérinaire sanitaire.
http://www.survepi.org/cerepi/