Le Sommet de l’élevage accueille l’Iran
Du 4 au 6 octobre, 88 000 visiteurs, 1 500 exposants et 400 ovins sont attendus au Sommet de l’élevage. Grand pays d’élevage ovin, l’Iran sera mis à l’honneur.
Pour sa 26e édition, le Sommet de l’élevage se tiendra du 4 au 6 octobre au Parc des expositions de la grande halle d’Auvergne à Clermont-Ferrand. En plus des 1 500 exposants attendus, 2 000 animaux, dont 400 ovins de 26 races, seront présentés. Les races Mouton charollais, Texel et Ile-de-France organiseront des concours interrégionaux. Des béliers Hampshire seront vendus aux enchères et il y aura un challenge des races ovines rustiques du Massif central. Nouveauté 2017, les 4 000 visiteurs étrangers pourront découvrir les races ovines françaises lors d’une présentation en français et en anglais le mercredi 4 octobre en fin d’après-midi. En plus des présentations de races, il y aura des démonstrations de chiens au travail ainsi qu’un concours de tonte. Une quarantaine de colloques et conférences sont également prévues. Le Sommet pourra aussi commencer un jour avant avec les prétours dont un circuit en Auvergne sur les ovins le mardi 3 octobre. Cette année, la zone des ovins, du machinisme et de la restauration sera bitumée en attendant la construction d’un deuxième pavillon prévu pour les éditions suivantes.
Presque autant de petits ruminants que d’habitants
Après la Colombie en 2016, l’Iran sera cette année le pays invité d’honneur. « L’élevage iranien est assez proche de l’élevage traditionnel du Massif central », observe Jacques Chazalet, éleveur ovin et président du Sommet de l’élevage. Avec 48 millions d’ovins pour 79 millions d’habitants, l’Iran est le septième producteur mondial et le troisième du Moyen-Orient. L’élevage iranien compte aussi 20 millions de caprins et 8 millions de bovins. « C’est un élevage essentiellement extensif avec des zones de piémont propice aux transhumances, explique Francis Geiger en charge de la coopération agricole franco-iranienne. Il y a cependant des fermes qui regroupent et engraissent les moutons ». Le ministère de l’Agriculture iranien cherche à intensifier l’élevage des petits ruminants et des accords de coopération ont déjà permis l’export d’ovins français en Iran pour obtenir des carcasses plus lourdes en croisement.