MARCHES
La réforme des cotations est en marche
MARCHES
Il y a désormais deux zones pour la cotation des ovins. Le bassin nord comprend 58 départements et le bassin sud 35 départements.
La réforme des cotations des ovins « entrée abattoir »,mise en place avec le concours des professionnels est opérationnelle. Les nouvelles cotations ont été publiées pour la première fois le 22 janvier sur le site internet de FranceAgriMer. « Cette réforme répond à un double objectif : mieux informer les opérateurs, les pouvoirs publics et la Commission européenne sur la réalité du marché, simplifier et fiabiliser la collecte et le traitement des données », explique FranceAgriMer. Ces cotations hebdomadaires, résultat d’une observation des prix a posteriori, sont transmises à la Commission en vue de l’éclairer sur les mesures de gestion des marchés à mettre en oeuvre. La réforme a démarré par les gros bovins. Elle se poursuit aujourd’hui par les ovins de boucherie et demain, par celle des veaux de boucherie et des bovins maigres. Ces cotations constituent un outil précieux de connaissance, voire de négociation, pour les opérateurs de la filière.
MIEUX COLLER AUX RÉALITÉS DU MARCHÉ
La collecte des prix et l’élaboration des cotations est fiabilisée, grâce à un dispositif qui s’appuie sur la transmission dématérialisée des données par les abatteurs. Ce qui s’est traduit par la refonte des bassins de cotations et la rénovation des grilles de cotations, largement simplifiées en accord avec les acteurs de la filière ovine. Les bassins de cotations passent de 4 à 2 zones. Les nouveaux centres sont Poitiers pour la région Nord et Toulouse pour la région Sud.Concernant les agneaux de boucherie (ovins de moins de douze mois), quatre catégories de poids au lieu de cinq précédemment seront désormais cotées : moins de 16 kg, 16 à 19 kg, 19 à 22 kg et plus de 22 kg. Seules les conformations U, R et O et les états d’engraissement 2, 3 et 4 seront désormais cotés. Concernant les brebis (autres ovins), deux catégories de poids, au lieu de trois, sont désormais retenues : inférieure ou supérieure à 30 kg. Seules les conformations R et O et les états d’engraissement 2, 3 et 4 seront désormais cotés. Tout opérateur qui abat ou fait abattre plus de 20 000 têtes d’ovins par an dans un ou plusieurs abattoirs (hors agriculture biologique) est tenu de fournir à FranceAgriMer les informations nécessaires à l’établissement de cotations hebdomadaires représentatives. Ces données concernent les effectifs abattus, le poids moyen et le prix moyen pour chaque typologie d’animal.
MIEUX COLLER AUX RÉALITÉS DU MARCHÉ
La collecte des prix et l’élaboration des cotations est fiabilisée, grâce à un dispositif qui s’appuie sur la transmission dématérialisée des données par les abatteurs. Ce qui s’est traduit par la refonte des bassins de cotations et la rénovation des grilles de cotations, largement simplifiées en accord avec les acteurs de la filière ovine. Les bassins de cotations passent de 4 à 2 zones. Les nouveaux centres sont Poitiers pour la région Nord et Toulouse pour la région Sud.Concernant les agneaux de boucherie (ovins de moins de douze mois), quatre catégories de poids au lieu de cinq précédemment seront désormais cotées : moins de 16 kg, 16 à 19 kg, 19 à 22 kg et plus de 22 kg. Seules les conformations U, R et O et les états d’engraissement 2, 3 et 4 seront désormais cotés. Concernant les brebis (autres ovins), deux catégories de poids, au lieu de trois, sont désormais retenues : inférieure ou supérieure à 30 kg. Seules les conformations R et O et les états d’engraissement 2, 3 et 4 seront désormais cotés. Tout opérateur qui abat ou fait abattre plus de 20 000 têtes d’ovins par an dans un ou plusieurs abattoirs (hors agriculture biologique) est tenu de fournir à FranceAgriMer les informations nécessaires à l’établissement de cotations hebdomadaires représentatives. Ces données concernent les effectifs abattus, le poids moyen et le prix moyen pour chaque typologie d’animal.