Aller au contenu principal

La formation, un outil indispensable pour s’améliorer

Vétérinaire proche des préoccupations des éleveurs, Hubert Germain leur dispense des formations sur la santé animale.

© lgeffroy

Rendre plus accessible aux éleveurs le diagnostic de l’état de santé de leurs brebis, c’est la mission que s’est donné Hubert Germain, vétérinaire et formateur. Son dada, c’est l’autopsie. Il s’est enrichi d’un appareil photo ce qui lui permet, images à l’appui, de dispenser ses trucs et astuces pour reconnaître les lésions courantes. Exemple dans l’Eure, où il a proposé via la chambre d’agriculture de montrer, lors d’une formation d’une journée, les informations que l’on peut tirer d’une autopsie. La première partie se déroule en salle où sont présentés les différents parasites rencontrés en ovin, les limites de la coprologie et un point sur la résistance aux molécules utilisées en médecine vétérinaire.

D’abord observer les dents et les yeux

L’examen d’un animal commence par les molaires (voir Pâtre 611) et les paupières pour identifier une éventuelle anémie. Hubert Germain montre aux éleveurs Vétérinaire proche des préoccupations des éleveurs, Hubert Germain leur dispense des formations sur la santé animale. comment bien réaliser ces gestes. Il passe ensuite à l’euthanasie. Il utilise un pistolet d’abattage de marque Blitz et précise qu’il est en vente libre et proposé à la coopérative des Bergers du Soleil (Sisteron). Les éleveurs s’interrogent sur la réglementation. A-t-on le droit de réaliser des euthanasies et des autopsies quand on n’est pas vétérinaire ? Hubert Germain leur confirme que les éleveurs peuvent le faire, le pistolet d’abattage étant reconnu par la réglementation.

Il explique la règle des 4 p : poumon, parasite, pica, paratuberculose. C’est un moyen mnémotechnique pour identifier les grandes causes d’amaigrissement. Le pica se réfère à la présence de laine dans la panse souvent lié à de mauvaises dents. Les problèmes pulmonaires s’expriment davantage en bergerie et le parasitisme domine en système herbager. La paratuberculose concerne quelques races sensibles à cette maladie.

Des progrès à réaliser au niveau sanitaire

Si on sacrifie une brebis à bout de souffle pour l’autopsie, ce que conseille Hubert Germain, le bilan est en général valable pour le troupeau. Une technique plus fiable que la coprologie, d’après le vétérinaire. Il est important de se former, Une étude a montré que la participation des éleveurs ovins et caprins aux formations qu’on leur propose est plus faible que dans les autres productions.

Les plus lus

<em class="placeholder">Eleveur conduisant ses brebis au pâturage.</em>
« Les Ovinpiades m'ont permis de faire ma place dans la filière ovine »
« J’ai un CV complet », c’est par ces mots que nous avons terminé l’entretien avec Benjamin Piot, meilleur jeune berger…
<em class="placeholder">Olivier Maurin</em>
Les mille vies d’un passionné de la brebis et du pastoralisme
Éleveur transhumant du Béarn et fervent défenseur du monde pastoral, Olivier Maurin participe à l’amélioration de la race basco-…
<em class="placeholder">Brebis au pré, en train de manger des feuilles d&#039;arbre au sol.</em>
Faire la feuille : une pratique adaptée aux ovins à besoins faibles et modérés
En complément d’un apport de foin, « la feuille » complète la ration des brebis peu exigeantes, à l’entretien, taries,…
<em class="placeholder">Engraissement des agneaux au nourrisseur</em>
Coût des rations : des différences importantes en ovin
Les conseillers ovins des chambres d’agriculture Paca et les techniciens de la filière régionale ont mis au point un outil de…
<em class="placeholder">Marion Lassalle et Yannick Helip </em>
"Nous dégageons deux salaires avec notre système transhumant et nos brebis romanes"
Dans les Hautes-Pyrénées, Marion Lassalle et Yannick Helip conduisent une troupe de brebis allaitantes en optimisant la ressource…
<em class="placeholder">L&#039;éleveur se tient devant ses brebis en bergerie.</em>
« Nous distribuons trois kilos bruts de betteraves fourragères par brebis pour le lot au pâturage en hiver »
Dans les Côtes-d’Armor, Ida Prigent et Nicolas Le Provost pratiquent deux périodes de mises bas par an pour leurs brebis…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Pâtre
Consultez les revues Réussir Pâtre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Pâtre