Enquêtes sur Schmallenberg
GDS France et Coop de France lancent une enquête d'impact du virus sur le cheptel
De nombreux élevages sont atteints par le virus Schmallenberg (SBV) en France. Cependant, l’impact de cette nouvelle maladie en élevage est encore mal connu. GDS France et Coop de France pilotent deux enquêtes complémentaires dans le cadre de la Plateforme nationale de surveillance épidémiologique en santé animale pour estimer l’impact en élevage de l’infection et qualifier la situation des élevages ovins dans lesquels des suspicions cliniques non confirmées biologiquement ont été rapportées. Dans le cadre de la Plateforme nationale de surveillance épidémiologique en santé animale, GDS France a lancé en février 2012, une enquête pour évaluer l’impact de l’infection SBV dans les élevages ovins, bovins et caprins dans lesquels l’infection par le SBV est confirmée par analyse virologique (RT-PCR).
Jusqu’en avril 2012 le diagnostic de l’infection par le SBV était réalisé par analyse virologique, car aucun test sérologique utilisable à grande échelle n’était disponible. Compte tenu du délai séparant l’infection d’une femelle de la naissance d’un nouveau-né malformé, il est probable que pour certains animaux infectés par le SBV, l’infection n’ait pas pu être confirmée par cette analyse virologique. Les foyers confirmés de SBV ne représentent donc qu’une part des élevages ayant fait l’objet d’une suspicion et d’une analyse dans le cadre du programme de surveillance mis en place début 2012. C’est pourquoi une enquête relativement légère pilotée par Coop de France, va être réalisée dans le cadre de la Plateforme nationale de surveillance épidémiologique en santé animale afin de pouvoir objectiver si les troubles observés et leur impact dans les élevages ovins ayant fait l’objet d’une suspicion clinique légitime de SBV non confirmée par analyse virologique sont significativement différents des élevages ovins ayant fait l’objet d’une suspicion clinique non confirmée par analyse virologique. Ces deux enquêtes complémentaires permettront d’estimer l’impact en élevage de l’infection par le SBV et de qualifier la situation des élevages dans lesquels des suspicions cliniques non confirmées biologiquement ont été rapportées.
www.survepi.org
Jusqu’en avril 2012 le diagnostic de l’infection par le SBV était réalisé par analyse virologique, car aucun test sérologique utilisable à grande échelle n’était disponible. Compte tenu du délai séparant l’infection d’une femelle de la naissance d’un nouveau-né malformé, il est probable que pour certains animaux infectés par le SBV, l’infection n’ait pas pu être confirmée par cette analyse virologique. Les foyers confirmés de SBV ne représentent donc qu’une part des élevages ayant fait l’objet d’une suspicion et d’une analyse dans le cadre du programme de surveillance mis en place début 2012. C’est pourquoi une enquête relativement légère pilotée par Coop de France, va être réalisée dans le cadre de la Plateforme nationale de surveillance épidémiologique en santé animale afin de pouvoir objectiver si les troubles observés et leur impact dans les élevages ovins ayant fait l’objet d’une suspicion clinique légitime de SBV non confirmée par analyse virologique sont significativement différents des élevages ovins ayant fait l’objet d’une suspicion clinique non confirmée par analyse virologique. Ces deux enquêtes complémentaires permettront d’estimer l’impact en élevage de l’infection par le SBV et de qualifier la situation des élevages dans lesquels des suspicions cliniques non confirmées biologiquement ont été rapportées.
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