Des repères pour choisir son aliment « agneaux »
Quelques repères permettent de choisir le meilleur rapport qualité/prix pour l’aliment de vos agneaux à partir des trois critères suivants : l’énergie, les protéines et les minéraux.
Quelques repères permettent de choisir le meilleur rapport qualité/prix pour l’aliment de vos agneaux à partir des trois critères suivants : l’énergie, les protéines et les minéraux.
Vous souhaitez changer l’aliment de vos agneaux de bergerie, en complet ou en mélange fermier ? Quelques repères permettent de choisir le meilleur rapport qualité/prix à partir des trois critères suivants : l’énergie, les protéines et les minéraux.
Sur le premier point, une valeur de 0,9 à 1 unité fourragère viande (UFV) induit le meilleur indice de consommation (quantité de concentré pour produire un kilo d’agneau).
« Les valeurs UFV et PDI sont à demander au distributeur d’aliments »
Si l’aliment titre entre 0,8 et 0,9 UFV, les quantités totales de concentré consommées sont majorées, proportionnellement à la teneur en énergie. Un allongement de la durée de finition de huit à dix jours est également à attendre. En dessous de 0,8 UFV, les croissances sont fortement pénalisées et la finition des agneaux devient difficile, voire impossible.
Pourquoi comparer les PDI et pas la MAT ?
C’est la teneur en protéines digestibles (PDI), c’est-à-dire la partie réellement utilisée par les animaux qu’il faut comparer entre deux aliments. La valeur idéale se situe entre 100 et 110 grammes par kilo brut. Au-dessus de 120 g, le surplus d’azote est perdu dans les urines. Si l’aliment dose entre 80 et 100 g de PDI, l’âge à la vente des agneaux est majoré de huit à quinze jours.
En dessous de 80 g, leur finition est très longue, voire impossible. Enfin, les aliments du commerce sont généralement équilibrés en minéraux et vitamines. Pour limiter les lithiases urinaires, il peut être utile de vérifier que le chlorure d’ammonium figure bien dans les additifs (non autorisé en agriculture biologique).
Laurence Sagot