105 000 ovins commercialisés par Terrena en 2022
Les 320 adhérents de l’OP ovine de Terrena étaient invités à leur assemblée générale le 20 avril. Si les prix ont été bons en 2022, la flambée des coûts de production inquiète les éleveurs.
Les 320 adhérents de l’OP ovine de Terrena étaient invités à leur assemblée générale le 20 avril. Si les prix ont été bons en 2022, la flambée des coûts de production inquiète les éleveurs.
En 2022, 105 000 ovins, dont 81 000 agneaux, ont été commercialisés par Terrena, soit 1 % de plus qu’en 2021. Le chiffre d’affaires, à 17 millions d’euros, est en hausse de 8 %, tout comme la marge brute. « Les prix ont été bons, mais les charges d’exploitation ont augmenté de 10 %, notamment pour la collecte des animaux », ont souligné Benoît Gavaland, président de l’OP ovine de Terrena, et Christophe Maudet, directeur. 81 % des agneaux ont été commercialisés en démarche différenciée, dont 25 % en label Rouge Le Diamandin et Agneau de Brocéliande, 31 % en CCP et 21 % dans le cadre de marques d’entreprise ou de démarches locales (D’Anvial, E.Leclerc, Agneau du pays nantais, Agneau Maine Touraine, Oui Normandie, Éleveurs près de chez vous).
Un prix moyen à 7,73 euros/kgc
Le prix moyen de l’agneau de viande en 2022 a été de 7,73 €/kg équivalent carcasse (kgc), contre 7,27 €/kgc en 2021. La cotation FranceAgriMer s’établit plutôt à 7,66 €/kgc. Mais parallèlement, les coûts de production ont explosé, entraînant une baisse des revenus pour de nombreux éleveurs. « Dans ce contexte, nos filières différenciées sont essentielles pour aller chercher de la valeur, a souligné Benoît Gavaland. Nous allons continuer à concentrer nos efforts sur les démarches de contractualisation, sans jamais perdre de vue les coûts de production. » Des éleveurs s’interrogent aussi sur les moyens de réduire les coûts de production en valorisant davantage l’herbe. Et l’OP réfléchit aux possibilités d’apporter des revenus complémentaires aux éleveurs, via notamment la production d’énergie. Plusieurs offres en matière d’énergie sont déjà proposées par Terrena (achat mutualisé d’électricité, photovoltaïque, méthanisation…). Et l’OP regarde désormais de près les possibilités d’agrivoltaïsme en élevage ovin. Enfin, un appui particulier sera apporté cette année aux éleveurs dans leurs choix d’assolement pour qu’ils optimisent les aides de la nouvelle PAC, via notamment l’écorégime et les nouvelles aides couplées végétales.