Aller au contenu principal

Partage de la valeur : FNSEA et JA veulent des améliorations

FNSEA et JA réagissent à la publication le 19 juillet du rapport de l’Observatoire de la formation des prix et des marges (OFPM) par FranceAgriMer. Pour les deux syndicats, la juste répartition de la valeur au sein de la chaîne alimentaire n’est pas encore là.

Etal delégumes dans supermarché.
Archives
© JC Gutner

Le rapport annuel de l’Observatoire de la formation des prix et des marges (OFPM), publié le 19 juillet par FranceAgriMer recense l’évolution des marges des produits alimentaires sur 2022 et 2023. Il s'inscrit dans un contexte marqué par le retour de l'inflation depuis fin 2021 et la mise en place des lois Egalim 1 et 2.

 

A lire : Viande, volaille, lait, comment ont évolué les marges des entreprises agroalimentaires ?

Dans un communiqué de presse paru le 26 juillet, la FNSEA et JA pointent le déséquilibre dans la redistribution de la valeur. Ainsi, « pour chaque 100 € dépensés en alimentation par les ménages français, les agriculteurs ne reçoivent que 6,4 €, contre 15,5 € pour la distribution », calcule la FNSEA.

 

La hausse des prix profite d’abord à la distribution

Comme l'indique Réussir Les Marchés, « la hausse des prix de la matière première agricole compte pour 10,7 points sur les 19,7 points d’inflation subis en 2022 et 2023, le reste étant porté par le redressement des marges brutes de l'aval ».  Toutefois, le syndicat souligne que la hausse de prix, de 10,9% sur 2023, n’a bénéficié qu’à la distribution qui a ainsi pu reconstituer ses marges. Il estime que ce « gonflement des marges de l’aval pose la question de la juste répartition de la valeur au sein de la chaîne alimentaire ».

A lire : Prix du lait : Le partage de la valeur de plus en plus inéquitable selon la Fondation pour la nature et l’homme

 

Construire des prix plus justes

FNSEA et JA en appellent au renforcement des lois Egalim « pour garantir la réelle construction des prix en marche avant ». Et avancent deux axes de travail : baser les prix d’achat aux producteurs sur les coûts de production interprofessionnels et finaliser les négociations avant l’envoi des conditions générales de vente « pour assurer une transparence totale dans les relations commerciales » et « protéger la matière agricole ».

 

A lire : La progression des prix au détail des pâtes et du pain permet la reconstitution des marges de l’industrie, selon l’OFPM

 

Les plus lus

Hermie Chombart de Lauwe est déléguée générale du Conseil national pour la résilience alimentaire.
EGALIM. « Beaucoup de choses coincent pour que les agriculteurs approvisionnent directement les cantines »

La loi Egalim a favorisé les circuits de proximité, selon Hermine Chombart de Lauwe, déléguée générale du Conseil national…

calculatrice
L’indice des fermages devrait encore augmenter de 5,23% en 2024

L’indice national des fermages qui sert à réévaluer les loyers des terres agricoles devrait atteindre un niveau record en 2024…

EARL de la Fieffe à Colombe (dans la manche)
Souhaitant doubler de taille un élevage de porc de la Manche gagne une première bataille juridique contre une association

Le juge des référés du tribunal administratif de Caen a rejeté la requête contre l’extension d’un élevage de porcs dans la…

    Dix vaches de race aubrac sous une centrale agrivoltaïque dans le Lot-et-Garonne.
Agrivoltaïsme : que dit l’arrêté sur les contrôles publié le 7 juillet ?

L’arrêté encadrant le contrôle et le suivi des installations agrivoltaïques a enfin été publié. Il vient compléter le cadre…

Réserve d'eau
«  Stop aux méga-manifs à Melle » ! Des agriculteurs de Charente-Maritime et des Deux-Sèvres s'alarment

La Chambre d’agriculture de Charente-Maritime et des Deux-Sèvres et la Coop de l'eau demandent aux élus locaux de dénoncer l’…

3e plan aide éleveurs sanders
Installation : Sanders lance un troisième plan d’aides aux éleveurs doté de 4 millions d’euros

Sanders lance son troisième plan « Voir plus loin pour l’élevage de demain » destiné aux éleveurs, doté de 4 millions d’euro.…

Publicité