L’IGP val de loire veut créer un « vignoble dédié »
En recherche de solutions pour une production optimisée, assurant une valorisation satisfaisante aux opérateurs, l’IGP val de loire va expérimenter la création d’un « vignoble dédié ».
En recherche de solutions pour une production optimisée, assurant une valorisation satisfaisante aux opérateurs, l’IGP val de loire va expérimenter la création d’un « vignoble dédié ».
Sous le nom de « vignoble dédié » ou « optimisé », le projet lancé par l’IGP val de loire vise le développement de « modèles de production créateurs de valeur et performants au niveau environnemental pour leur entreprise », explique le syndicat. La méthode correspond au vignoble innovant écoresponsable (VIE) développé par l’Anivin (vin de France). Elle cherche à optimiser des leviers tels que la sélection des parcelles, le choix des variétés, la fertirrigation, l’entretien du sol ou encore la mécanisation.
Il s’agit d’un projet collectif, souligne Raphaël Fattier, directeur du syndicat des IGP val de loire (SIGPVL). Pour le mener, le syndicat a recruté une alternante, en poste depuis début octobre. Les ressources humaines du syndicat sont aussi mobilisées, et autour d’elles, un groupe de travail rassemblant Interloire, les chambres d’agriculture ainsi que l’IFV – pôle Val de Loire.
Une mise en œuvre terrain espérée pour septembre 2023
L’objectif est de pouvoir planter et suivre des premières parcelles expérimentales en septembre 2023. D’ici là, il faut donc convaincre des opérateurs. Pour ceux qui rejoindront le projet, le directeur parle d’un « accompagnement qui n’est pas financier mais informationnel » : cadrage technique, fléchage vers des financements, mise en lien avec le négoce…
Trois entreprises de négoce sont partantes pour investir dans des projets, révèle le directeur. Sont également envisagés des « modèles juridico-économiques », incitant producteurs de raisins et négociants à établir des partenariats « sur 9/12 ans », précise-t-il.
Définir des profils de vins IGP cépages à potentiel
Au préalable, le travail va consister à définir des profils d’IGP cépages « identifiés par terroir » et à créer des profils techniques correspondants. « Nous n’avons pas ce type de vins aujourd’hui », expose Raphaël Fattier. Il pourra s’agir de variétés type sauvignon, de renommée internationale, mais aussi des cépages résistants comme le floréal ou l’artaban, indique-t-il.
Cet axe de développement vise aussi bien l’export que le marché national. À ce jour, l’IGP val de loire produit 255 000 hl par an sur 4 600 hectares.