Lidl va commercialiser des œufs, viandes et lait issus d’élevages « -50 % de soja importé »
Œufs, lait, viande de poulet et de porc : en octobre, Lidl lancera des produits « dont les animaux auront bénéficié d’une alimentation plus locale et responsable » comportant 50% de soja importé en moins.
Œufs, lait, viande de poulet et de porc : en octobre, Lidl lancera des produits « dont les animaux auront bénéficié d’une alimentation plus locale et responsable » comportant 50% de soja importé en moins.
Un groupe de travail « relocalisation & substitution » initié par Lidl et encadré par Earthworm Foundation, avec la chambre d’agriculture des Hauts-de-France, la coopérative Noriap, le fabricant d'acides aminés Metex Noovistago et InnovaFeed (producteur d'insectes), a réuni des acteurs de la filière production animale. L’objectif est de mettre en place une démarche qui va permettre de remplacer une partie du soja importé du Brésil dans les formules d’alimentation animale par des protéines végétales locales. Les résultats de ce groupe annoncés lors d’une réunion le 24 juin vont permettre à l’enseigne de la distribution de proposer dès le mois d’octobre 2021, dans certains supermarchés sélectionnés, des produits d’origine animale (œufs, poulet de chair, porc et lait) issus d’un mode d’élevage prônant une « alimentation plus locale et plus responsable ». Dans un communiqué publié le 25 juin, le groupe de travail indique que l’alimentation animale dans les élevages concernés comportera 50 % de soja importé en moins.
50 % de soja importé en moins dans l'alimentation animale
Afin de réduire la déforestation importée induite par l'utilisation de soja sud-américain, le distributeur fait part de son « objectif de remplacer à minima de moitié le soja importé » pour nourrir des porcs, poulets de chair et poules pondeuses. Le but est d'atteindre « 100% de protéines végétales locales » en vaches laitières. Lidl s'approvisionnera auprès de « cinq fournisseurs pilotes (LDC, Galline, Loeuf, Lact’Union et Cirhyo) ». Pour informer le consommateurs, l'enseigne « a la volonté de communiquer sur les packagings ». Le soja d'importation sera remplacé par des « protéines végétales locales (comme le pois protéagineux, la féverole, la luzerne) et autres solutions innovantes ».