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Volailles : Savel s’oriente sur le « service alimentaire»

La société de coquelets et de pintades ne veut pas manquer le tournant de la découpe de pintade. 

« Il y a eu le passage du canard entier au canard entièrement découpé », c’est désormais au tour de la pintade, analyse Jean-Christophe Léon, directeur marketing de la Savel et fils du fondateur et dirigeant, Gabriel Léon.

Principal moyen industriel mis en œuvre par la Pme du Nord-Finistère : le process dédié à la pintade dans le site spécialisé de la Séguinière (Maine-et-Loire) et entièrement reformaté à l’issue d’un investissement pluriannuel de 6 millions d’euros. Avec une production de 14 000 à 15 000 tonnes de volailles abattues sur trois sites (Lannilis et Carhaix dans le Finistère) avec La Séguinière, la Savel (48 millions d’euros de chiffre d’affaires avec 230 salariés) se tourne donc résolument vers le service alimentaire où se trouvent les principaux relais de croissance agroalimentaires, selon les spécialistes.

La pintade a pris peu à peu le dessus

« Nous avons déjà des demandes importantes des clients dans le sens d’une plus grande découpe, poursuit Jean-Christophe Léon. La Pme doit intégrer de nouveaux paramètres industriels : révision des conditionnements, grammages, coût portion… de toutes façons, c’est une tendance lourde», observe ce dernier.

La Savel s’était fait connaître avant tout pour ses coquelets, mais c’est la pintade qui peu à peu a pris le dessus. La volaille pèse actuellement de l’ordre de 55 % des ventes contre 45 % au coquelet, selon Jean-Christophe Léon. Celui-ci précise que la Savel propose deux niveaux de qualité en pintade : un standard et un certifié lancé récemment (10-20 % de l’offre).

Corollaire de l’orientation « service alimentaire » de la Savel, les changements d’organisation tout aussi importants que les investissements industriels. « Il y a plus de partenariat entre nous et le client, explique Jean-Christophe Léon, car il faut de six à neuf mois pour bâtir un cahier des charges et le process ad hoc».

La structure des ventes de la Savel, actuellement répartie entre les industriels (30 %), les grossistes pour 25 %, RHF et GMS pour 10 points chacun et l’exportation 25 % devrait évoluer dans les prochaines années. Les faibles positions de l’offre Savel dans les rayons de la grande distribution, notamment, ne peuvent que s’accroître, ne serait-ce que parce qu’ils ont besoin d’une « diversité matière ».

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