Soutenu par ADM, New Culture va commercialiser une "mozzarella" à base de simili de lait
La start-up américaine New Culture a mis au point un procédé de fermentations microbiennes lui permettant de fabriquer un substitut de fromage sans lait de vache.
La start-up américaine New Culture a mis au point un procédé de fermentations microbiennes lui permettant de fabriquer un substitut de fromage sans lait de vache.
La multinationale américaine œuvrant dans l'agro-industrie et le négoce de matières premières Archer Daniels Midland (ADM) est un des investisseurs qui viennent d’injecter 25 millions de dollars dans la start-up californienne New Culture. Cette dernière a été créée en 2018 par Matt Gibson (un expert en génétique et microbiologie) et Inja Radman (une biologiste spécialiste des produits de synthèse), et se définit comme une entreprise qui « produit du fromage de vache, sans la vache ». Elle fabrique de la caséine à partir de « technologies de fermentation de précision ». Pour faire son substitut de fromage, en plus de la caséine, l’entreprise utilise de l’eau, des matières grasses, une touche de sucre, du sel, des vitamines et des minéraux. La start-up affirme : « Notre mozzarella est différente de toutes les autres mozzarellas que vous avez essayées, mais aussi remarquablement similaire. Elle a le même goût, la même texture, le même fondant et s’étire de la même façon que le fromage que nous connaissons et aimons tous. Mais notre mozzarella est aussi fabriquée sans animaux, sans lactose et est respectueuse de la planète ».
Dans les pizzerias américaines dès 2022
La start-up devrait commercialiser son simili de mozzarella dans les pizzerias américaines l’année prochaine. Cette activité semble avoir le vent en poupe puisque les analystes d’AgFunder ont recensé plusieurs projets sensiblement similaires à travers le monde. La semaine dernière, la start-up israélienne Imagin dairy a levé 13 M$ pour une « plateforme de fermentation de protéine ». Récemment, l’entreprise allemande Formo a également levé 50 M$, la société californienne Perfect Day 350 M$ et l’entreprise américaine Nobell Foods 75 M$ pour des procédés de fabrication microbiens de produits laitiers.