Le ministre de l’agriculture sur France Inter – Pour les fêtes, « consommons local ! »
Julien de Normandie, le ministre de l’agriculture, était l’invité du Grand entretien de la matinale sur France Inter ce 22 décembre. Le premier sujet abordé a été celui des producteurs en difficulté en raison de la crise sanitaire. « On a les moyens de les aider » estime-t-il, en privilégiant le local pour les plaisirs de la table.
Julien de Normandie, le ministre de l’agriculture, était l’invité du Grand entretien de la matinale sur France Inter ce 22 décembre. Le premier sujet abordé a été celui des producteurs en difficulté en raison de la crise sanitaire. « On a les moyens de les aider » estime-t-il, en privilégiant le local pour les plaisirs de la table.
Ce 22 décembre, Julien de Normandie, était l’invité de Carine Bécard au micro de France Inter pour le Grand entretien de la matinale à 8 h 20. A la veille des fêtes, le ministre de l’agriculture a évoqué les difficultés rencontrées par les secteurs qui ne sont pas fermés mais qui « dépendent profondément de secteurs qui, eux, sont fermés ». Le foie gras, les volailles festives, les crustacés, le champagne et le vin, la viande avec les pièces nobles de certains animaux et le veau qui sont traditionnellement plus consommés en restauration que dans les foyers… Tous ces secteurs qui réalisent une grosse partie de leur chiffre en fin d’année sont très touchés. C’est pourquoi le ministre assure qu’il y aura des aides supplémentaires aux aides traditionnelles. Pour la filière vin, par exemple, il annonce une aide exceptionnelle de 250 millions d’euros, pour le stockage notamment. « Le soutien de ces filières est ma seule boussole », a-t-il assuré sur France Inter.
« Patriotisme de consommation »
Mais Julien Denormandie invite aussi tous les Français à soutenir les producteurs par leur acte d’achat. Il appelle les consommateurs à faire preuve de « patriotisme » afin d’accompagner les agriculteurs. « Notre pays a des produits d’excellence », assure-t-il. Derrière chaque produit, « il y a des hommes et des femmes qui travaillent. Consommons local ! », a-t-il lancé sur la chaîne de radio. Ce patriotisme de consommation est « nécéssaire ».