Fin de la rétention des jeunes bovins
Depuis fin mars, les sorties de jeunes bovins de type viande sont plus importantes. Elles correspondent à un décalage des ventes pour profiter de l'embellie sur les cours.
Une bonne partie des engraisseurs de jeunes bovins devrait accéder à l'aide à l'alimentation animale du plan de résilience.
Depuis fin mars, les sorties de jeunes bovins de type viande sont plus importantes. Elles correspondent à un décalage des ventes pour profiter de l'embellie sur les cours.
Une bonne partie des engraisseurs de jeunes bovins devrait accéder à l'aide à l'alimentation animale du plan de résilience.
"Après plusieurs semaines de rétention en élevage stimulée par le contexte haussier des cours, les sorties de jeunes bovins de type viande ont été plus nombreuses depuis fin mars" observe l'Institut de l'Elevage dans sa lettre de conjoncture mensuelle Tendances.
Il s'agit en fait d'un décalage de sorties. "Mais les kilos supplémentaires sont devenus trop chers à produire, et la rétention ne s'est pas poursuivie."
Pour autant, les cours des jeunes bovins poursuivent leur progression sur le mois d'avril. Le marché européen demeure en situation de déficit en viande de jeunes bovins, en particulier en Allemagne, ce qui "dope la demande adressée aux exportateurs français et participe à la hausse des cours."
L'aide à l'alimentation animale ouvre en mai
"Une bonne partie des engraisseurs de jeunes bovins devrait pouvoir prétendre à l'aide à l'alimentation animale prévue dans le plan de résilience" , estime l'Institut de l'Elevage.
Les modalités exactes d'attribution de cette aide ne seront connues que début mai. On sait déjà qu'elle sera accessible aux élevages dont la part du coût de l’aliment acheté représente plus de 10 % des charges totales d’exploitation, et qui présenteront une facture d'aliment d'au moins 3000 euros entre le 15 mars et le 15 juillet.
Pour les élevages dont le taux de dépendance est compris entre 10 et 35 %, un forfait de 1000 euros pourrait être versé. Au-delà, ce pourrait être un pourcentage du coût de l’aliment qui indemnisera les éleveurs.
Les téléservices de dépôt de dossiers devraient être mis en place à la mi-mai, et les éleveurs auront trois semaines pour faire leurs demandes. Les paiements devraient arriver fin juin.