Transformation laitière
Les journées bien remplies de Guylaine, productrice fermière en Auvergne
Etre producteur fermier ne laisse pas beaucoup de temps libre. Pour l’accepter, il faut vraiment être passionné par ce métier aux multiples facettes. C’est le cas de Guylaine Vigouroux qu’a rencontrée le journal La Haute-Loire paysanne. « Rien n’est jamais acquis », dit-elle. Elle est donc constamment dans l’action et la réflexion.
Etre producteur fermier ne laisse pas beaucoup de temps libre. Pour l’accepter, il faut vraiment être passionné par ce métier aux multiples facettes. C’est le cas de Guylaine Vigouroux qu’a rencontrée le journal La Haute-Loire paysanne. « Rien n’est jamais acquis », dit-elle. Elle est donc constamment dans l’action et la réflexion.
C’est l’histoire de Guylaine, installée en Gaec à Vergezac en Haute-Loire. Elle exerce le joli métier de productrice fermière qui, en réalité, n’en n’est pas un mais peut-être plus de 10 à la fois. Mieux vaut donc ne pas être seule. Heureusement, au Gaec du Tallobre cinq associés et 2 salariés se tiennent les coudes. A la ferme, il faut pouvoir être « éleveur, fabricant de produits à base de lait, commercial, commerçant, communicant, administratif… », relate La Haute-Loire paysanne. Et si la jeune femme s’occupe aujourd’hui plus du fromage que de l’alimentation des vaches, « elle doit néanmoins savoir revêtir tous ces costumes pour que la chaîne soit sûre et solide », précise le journal.
Auparavant « conjointe collaboratrice » sur l’exploitation, elle ne travaillait pas à la transformation du lait. Puis, c’est le départ précipité d’un associé qu’elle décide de remplacer. Aujourd’hui, après avoir dû tout apprendre, « elle maîtrise toutes les phases de la fabrication, de l’affinage, de la commercialisation et même de la promotion », souligne Suzanne Marion dans son article où elle détaille dans le menu les différentes tâches de la productrice de fromages. Car il n’y a pas que la fabrication. Il faut aussi vendre sur les marchés, livrer, communiquer pour faire connaître ses produits. Elle participe pour cela régulièrement à des opérations de promotion et est présente au SIA à Paris et autres Foire Expo comme ce week-end de l’Ascension ou Foire aux Fromages dans sa région. « Si nous ne sommes pas présents, la clientèle a vite fait de nous oublier », assure-t-elle. Elle s’intéresse aussi à l’évolution de la consommation et évoque l’idée d’une enquête auprès des producteurs avec le Comité de Promotion. On se demande quand elle trouve le temps de penser à tout ça. Peut-être entre deux clients dans son magasin à la ferme…