Le président des Républicains défend les énergies d’origine agricole pour relever le défi climatique
Christian Jacob, président du parti Les Républicains (LR) défend les biocarburants et le biogaz face à l’électrique. Il faut selon lui promouvoir les énergies renouvelables d'origine agricole ainsi que la capture et le stockage du CO2. Il s’en explique dans une Tribune publiée dans Le Monde, à la veille du congrès des jeunes de son parti, le 4 et 5 septembre à Paris.
Christian Jacob, président du parti Les Républicains (LR) défend les biocarburants et le biogaz face à l’électrique. Il faut selon lui promouvoir les énergies renouvelables d'origine agricole ainsi que la capture et le stockage du CO2. Il s’en explique dans une Tribune publiée dans Le Monde, à la veille du congrès des jeunes de son parti, le 4 et 5 septembre à Paris.
Dans une tribune parue dans Le Monde le 1er septembre, Christian Jacob, défend une écologie du « progrès » et de la « croissance ». Le président du parti Les Républicains soutient qu’il faut « réduire drastiquement la part du carbone dans les transports, l'habitat et l'industrie, mais sans grever la croissance ». Le changement climatique est une préoccupation particulièrement forte chez les jeunes et ce discours devrait être entendu par ceux de son parti qui vont se réunir samedi 4 et dimanche 5 septembre à Paris. Compte tenu de la croissance démographique mondiale, l'agriculture « devra produire davantage pour nourrir la planète. Ce qui est notre premier devoir », plaide le dirigeant politique.
Christian Jacob en faveur des NBT
Pour celui qui est aussi ancien agriculteur, « les enjeux environnementaux et sociétaux (...) ne peuvent prévaloir sur ces enjeux stratégiques de sécurité alimentaire ». Christian Jacob estime en outre que « tout miser sur l'électrique (...) est dangereux, car nous deviendrons dépendants de la Chine ». Pour cette raison, il promeut les énergies renouvelables d'origine agricole comme les biocarburants ou le biogaz. Il défend également la capture et le stockage du CO2 ainsi que les controversées « new breeding techniques », les NBT, qui permettent de modifier le génome des plantes sans insertion de gène étranger par la transgénèse. Selon lui, ces nouvelles technologies du végétal « ne peuvent être écartées d'un revers de main sous la pression des activistes déclinistes ».
Le message que veut faire passer le chef de file des Républicains dans sa tribune est clair : « on ne pourra pas relever le défi climatique sans l'apport de la recherche et de l'innovation ».