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Le potentiel des prairies riches en légumineuses se ressent sur le coût alimentaire
Benoit Possémé, chargé d’étude et conseil fourrage, met en lumière les bénéfices des prairies riches en légumineuses. Ces prairies, associant légumineuses et graminées, montrent un potentiel tant pour la production de fourrage que sur le plan économique.
Benoit Possémé, chargé d’étude et conseil fourrage, met en lumière les bénéfices des prairies riches en légumineuses. Ces prairies, associant légumineuses et graminées, montrent un potentiel tant pour la production de fourrage que sur le plan économique.
Selon Benoit Possémé, l'association des légumineuses avec des graminées présente plusieurs avantages. "Elles associées avec des graminées, notamment pour maintenir la couverture du sol et faciliter les conditions de pâturage. On va avoir une première pousse qui sera permise par les graminées, cette première pousse va plutôt être gérée par la fauche, ça va permettre de constituer du stock au printemps," explique-t-il.
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Cette première pousse, dominée par les graminées, permet de constituer une réserve de fourrage dès le printemps. Par la suite, ce sont les légumineuses qui prennent le relais, offrant ainsi une seconde période de pousse particulièrement productive en été. "Les légumineuses s'expriment après, ce qui permettra d'avoir une constitution de stock pour juillet assez intéressante," précise Possémé.
Des Résultats Probants à la Station Expérimentale de Trévarez
Les bénéfices de ces prairies ont été confirmés par des études menées à la station expérimentale de Trévarez. "La pousse estivale a été mesurée. On atteint 50 kg MS/ha/j sur cette période, là où des prairies classiques ont du mal à dépasser les 15-20 kig MS/ha/j," détaille Possémé.
Un Gain Économique Notable
Outre l'amélioration de la production de fourrage, l'utilisation de ces prairies permet également de réaliser des économies substantielles. À Trévarez, des comparaisons ont été effectuées entre des animaux nourris uniquement en bâtiment avec des rations d'ensilage d'herbe et de maïs, et ceux ayant accès à du pâturage. "Les performances sont identiques. Nous avons observé un gain sur la marge sur coût alimentaire," souligne Possémé. Celle-ci est chiffrée à 45 centimes par vache et par jour, principalement due à la réduction de l'utilisation de tourteau de colza.