[Covid-19]
Le ministre de l’Agriculture appelle ceux qui n’ont plus d’activité à rejoindre les rangs de l’agriculture
C’est un appel que lance le ministre de l’Agriculture ce 24 mars. En raison de la crise du coronavirus, l'agriculture manque de main d’œuvre. Ceux qui le peuvent et ceux qui le souhaitent sont invités à « rejoindre la grande armée de l'agriculture française ».
C’est un appel que lance le ministre de l’Agriculture ce 24 mars. En raison de la crise du coronavirus, l'agriculture manque de main d’œuvre. Ceux qui le peuvent et ceux qui le souhaitent sont invités à « rejoindre la grande armée de l'agriculture française ».
Alors que l’opération « Des bras pour ton assiette » se met en place, le gouvernement appelle ceux « qui n'ont plus d'activité » à aller aider les agriculteurs. Didier Guillaume, le ministre de l’Agriculture, lance ce 24 mars « un appel à l'armée de l'ombre des hommes et des femmes » qui « n'ont plus d'activité » en raison de la crise du coronavirus. Il les invite à répondre à la demande de l’agriculture française, en quête de main-d'œuvre.
« Il y a aujourd'hui la possibilité d'avoir 200.000 emplois directs dans les métiers de l'agriculture ». La filière est en effet privée de la main-d'œuvre, notamment étrangère, qu'elle emploie habituellement pour les travaux des champs », a expliqué Didier Guillaume sur BFMTV, demandant à ceux qui le souhaitent d'aller « dans les champs ».
« Il faut produire pour nourrir les Français »
L'agence de presse Agra rapporte les propos du ministre qui s’est adressé « aux femmes et aux hommes qui ne travaillent pas, qui sont confinés chez eux, qui sont serveur dans un restaurant, hôtesse d'accueil dans un hôtel, coiffeur de mon quartier, qui n'ont plus d'activité... ». Et de déclarer : « je leur dis de rejoindre la grande armée de l'agriculture française, ceux qui vont nous permettre de nous nourrir de façon propre, saine ».
Selon le ministre de l'Agriculture, les volontaires « seront salariés par les agriculteurs et on regardera comment les choses pourront se faire ».
Il s’agit là d’un « acte citoyen, civil ». Le message est clair : « Il faut produire pour nourrir les Français ».