Le Français dépense 106 € par an pour la verdure et les fleurs

La France représente 13 % de la production horticole ornementale européenne mais produit peu de fleurs coupées. Sur ce marché, les importations sont reines. Pourtant, le bouquet local et de saison commence à faire parler de lui.
En 2015, selon les données de France AgriMer, le secteur de l’horticulture ornementale représentait 19 289 emplois en équivalent temps plein.
La rose reste intemporelle et indémodable. Qu’il s’agisse de l’acheter en arbuste, en fleur coupée à l’unité ou en bouquet, son succès ne se dément pas et elle arrive en tête des végétaux les plus achetés.
En 2015, la dépense moyenne des Français pour la verdure et les fleurs étaient de 106 €, pour un chiffre d’affaires global de 2,5 milliards d’euros.
Seule ombre au tableau : presque 9 fleurs sur 10 vendues en France seraient importées de l’étranger. Avec 13 % de la production horticole ornementale européenne, la France est le 3e producteur européen, ex-æquo avec l’Italie, non loin du 2nd pays producteur, l’Allemagne avec 15 % de la production, mais très loin derrière le n°1, les Pays-Bas, qui représentent 28 % de la production européenne totale. Et aucun pays européen ne figure au top 5 mondial.
Le végétal et la fleur coupée sont donc de grands voyageurs. Mais pour contredire ce marché, de nouvelles entreprises ont décidé de miser sur la fleur locale et de saison. Moins d’avion, moins d’énergie pour chauffer les serres : place au frais de proximité.
Le bouquet nouveau arrive. Désormais, il a lui aussi ses circuits courts, il peut se commander en ligne, sur abonnement, être « écoresponsable ». Les idées fleurissent.
Lire aussi Et si on achetait des fleurs locales et de saison sur Terres et Territoires.