Le Crédit agricole lance un fonds d’investissement d’1 milliard d’euros pour les filières agricoles
Dans le cadre de la présentation, le 1er décembre, de son «projet sociétal», dont les « transitions agricoles et agroalimentaires » constituent l'une des trois parties, le groupe Crédit agricole a annoncé le lancement d'un «fonds de private equity et de dette paneuropéen » qui sera doté d'un milliard d'euros.
Dans le cadre de la présentation, le 1er décembre, de son «projet sociétal», dont les « transitions agricoles et agroalimentaires » constituent l'une des trois parties, le groupe Crédit agricole a annoncé le lancement d'un «fonds de private equity et de dette paneuropéen » qui sera doté d'un milliard d'euros.
Le groupe Crédit agricole a présenté, le 1er décembre, son « projet sociétal ». L’objectif de « réussir les transitions agricoles et agroalimentaires » est le troisième volet de ce plan et constitue trois des dix engagements du programme.
- Le groupe bancaire veut « accompagner l’évolution des techniques vers un système agro-alimentaire compétitif et durable ». Pour y parvenir, il a annoncé le lancement « dès 2022 » d'un « fonds de private equity et de dette » doté d'un milliard d'euros, à l'échelle européenne. La banque financera des sociétés intervenant « de la fourche à la fourchette », c'est-à-dire de la « semence ou des engrais » jusqu'à la transformation et la distribution, ont précisé ses dirigeants en conférence de presse. Le fonds devrait viser plusieurs stades de développement d’entreprise, et pourrait éventuellement mobiliser des partenaires financiers extérieurs. En 2019, le Crédit agricole avait déjà lancé un fonds d'investissement appelé Transitions, doté de 200 millions d'euros, qui visait plus largement « l'agriculture, l'agroalimentaire et l'énergie ».
- Le Crédit agricole veut également « permettre à l’agriculture française de contribuer pleinement à la lutte contre le changement climatique ». Pour cela, il s’engage à « explorer l’utilité d’une plateforme d’échange de crédits carbone de la ferme France ».
- Enfin, le groupe bancaire veut « contribuer à renforcer la souveraineté alimentaire » de la France et s’engage pour cela à « faciliter l’installation de nouvelles générations d’agriculteurs ».