Filière Abricot
Le calibre et les variétés de l’abricot, critères d’importance pour l’aval
Fruit fétiche de l’été, l’abricot voit son offre évoluer. L’évolution de la segmentation de l’offre est marquée par le développement du préemballé.
Fruit fétiche de l’été, l’abricot voit son offre évoluer. L’évolution de la segmentation de l’offre est marquée par le développement du préemballé.
Au cours d’un webinaire intitulé « L’abricot : quelles offres pour quel consommateur ? », le CTIFL a présenté les résultats d’un nouveau travail sur la présence et la performance de l’offre en abricots en distribution. En termes de PDM, les hypermarchés (28 %) et les marchés de plein vent (20 %) sont les deux principaux circuits, suivis par les supermarchés (16 %) et les primeurs (15 %). L’abricot est un fruit attendu, sa détention progressant fortement dès le mois de mai. Les ventes se caractérisent par une offre large dès ce mois dans les hypermarchés et en juin chez les primeurs, l’ensemble des circuits s’harmonisant en juillet. Sur les deux premiers mois de vente, le vrac – véritable cœur de marché – est prédominant sur les linéaires. C’est à partir de juin-juillet que le préemballé prend de l’importance. Ce segment représente entre 27 et 29 % de la consommation, concentré à 80 % dans la GMS : colis de 1,25 à 5 kg (promotion, confiture), barquette 1 kg (entrée de gamme) et la barquette 400 à 750 g axée premium qui permet, par exemple, de mettre en avant des variétés spécifiques.
Variétés historiques attendues
Car si l’offre en abricots est riche en variétés, les habitudes restent bien ancrées en la matière. Didier Marques, président de l’UNCGFL, soulignait qu’« un grossiste peut tout fournir, mais source aussi les variétés les plus attendues. Quand l’Orange Red est là, le client demande déjà le Bergeron. L’impact de la variété est fort ». L’avis a été partagé par Sophie Malinas, directrice achat f & l à Cora : « Nous pouvons être amenés à “blacklister” des variétés qui ne correspondent pas à notre cahier des charges contrôlé par nos services agréage indépendant. Mais, il arrive aussi que, selon le terroir, la période, nous reprenions certaines de ces variétés ». Au contraire, en RHD, l’abricot étant servi en juin, l’approvisionnement se fait sur les variétés précoces. « L’abricot a un taux de prise de 30 à 40 % en restaurant. Pour notre secteur, le prix, bien sûr, et le calibre – le nombre de fruits au kilo – sont tout aussi importants », indiquait Philippe Lapouge, expert restauration à l’état-major de l’Armée de l’air.