Le besoin de bien-être fait recette


Le remède au mal-être ? Le bien-être. Une tendance, des concepts, des produits. Un marché apparemment en pleine forme.
Alors que le mal-être s’exprime au travers du mouvement des gilets jaunes, un commerce semble ne pas être touché par cette morosité ambiante : celui du bien-être. On ne compte plus les salons exposant mille et une solutions et animations pour se sentir mieux, les magasins, boutiques en ligne et autres échoppes proposant des produits que l’on aurait envie d’acheter sans compter… Mais non. En matière d'achats, vouloir n’est pas pouvoir, contrairement à ce que dit le précepte. On se calme.
Ce week-end, c’est à Lille que l’on pourra se sentir bien, au salon Naturabio qui va se tenir du 30 novembre au 2 décembre. Un rendez-vous bio et bien-être déjà bien rodé puisqu’il s’agit de la 18e édition. A l’affiche, une belle promesse de carottes-teint frais qui semble s’adresser essentiellement aux femmes. Le marché n’aurait-il pas encore gagné la gent masculine ?
Bien sûr, il sera très facile d’y remplir son panier de produits gourmands ou anti-stress, de produits pour le jardin ou pour l’habitat, de produits cosmétiques ou de livres… Bref de faire le plein de « naturel » sous toutes ses formes. Mais pas que.
Pour le bien-être de l’esprit, l’événement sera ponctué aussi de conférences et ateliers.
Au programme notamment, vendredi 30 novembre à 11 h 30 une conférence sur la sylvothérapie, ou comment découvrir les bienfaits des arbres et la force de leur énergie. Une initiation s'impose car « câliner un arbre peut être dangereux », met en garde Sciences et Avenir. Le Shinrin-yoku, largement pratiqué par les Japonais, ne s’improvise pas.
Plus facile peut-être : le lait de jument. La conférence est prévue samedi 1er décembre à 15 h. Dans les steppes de Mongolie, on connaît depuis longtemps les vertus de cette boisson traditionnelle. En Occident, la chose est plus nouvelle mais se développe. Le lait équin entre dans la composition de produits cosmétiques et autres savons. Un petit tour sur Internet montre que de nombreuses marques se partagent déjà ce marché grandissant. Chassez le naturel, il revient au galop.