Une pousse d’herbe déficitaire de près d’un quart sur l’année malgré un automne favorable
Au 20 novembre, la production cumulée des prairies permanentes depuis le début de l’année est inférieure de 24 % à celle de la période de référence 1989-2018. Depuis deux mois, le maintien de la douceur et l’arrivée de la pluie permettent de compenser une partie du déficit accumulé durant l’été selon le dernier bulletin d’Agreste conjoncture.
Au 20 novembre, la production cumulée des prairies permanentes depuis le début de l’année est inférieure de 24 % à celle de la période de référence 1989-2018. Depuis deux mois, le maintien de la douceur et l’arrivée de la pluie permettent de compenser une partie du déficit accumulé durant l’été selon le dernier bulletin d’Agreste conjoncture.
La pousse cumulée des prairies permanentes est inférieure de 24 % à celle observée au niveau national sur la période 1989-2018. Les températures élevées et le retour des pluies depuis le début de l’automne ont permis de rattraper une partie du retard de pousse accumulé durant l’été, selon le dernier bulletin d'Agreste conjoncture.
Alors que 12 % de la pousse annuelle a lieu normalement après le 20 septembre, la proportion monte à 22 % cette année. Le déficit diffère selon les régions. Le bulletin précise qu’en cumul depuis le début de l’année, le déficit de pousse d’herbe varie de 12 % en Centre-Val-de-Loire et Bourgogne-Franche-Comté à plus d’un tiers en Paca, Occitanie et Hauts-de-France. Dans le Grand Est, le rattrapage automnal a été plus important qu’ailleurs alors qu’en Aquitaine et Midi-Pyrénées, la pousse automnale a été quasi-inexistante.
À l’échelle des régions fourragères (RF), 85 % d’entre elles présentent en cumul un déficit de pousse d’herbe. Ce déficit est supérieur à 20 % dans les deux-tiers d’entre elles et à 40 % dans un cinquième des RF.