© E. Bignon
Ce plancher mobile fait maison est constitué de caillebotis de récupération en plastique provenant d’un élevage de canards. Il peut monter jusqu’à 35 cm pour réduire la hauteur du quai de
traite et l’ajuster à la taille du trayeur.
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Quatre coussins d’air de suspension d’essieux de camions achetés neufs (60 € chacun) sont positionnés à chaque coin de la fosse. Chez Stéphane, les coussins sont posés à la hauteur du sol de la fosse mais rien n’empêche de les intégrer a posteriori dans le sol de la fosse si besoin.
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Cette vanne de commande trois voies est reliée au compresseur servant à ouvrir les portilllons des quais de traite. Quand le trayeur l’actionne vers la droite, elle fait gonfler les coussins qui soulèvent le plancher. Et quand il l'actionne vers la gauche, l’air est évacué, ce qui permet au plancher de se déposer à la hauteur choisie.
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Un cadre métallique rectangulaire (8,50 m x 2,20 m de large) posé sur les coussins encadre les contours de la fosse. Il présente un renfort central sur toute la longueur de la fosse. Un treillis métallique repose sur cette armature
« juste par mesure de sécurité au cas où un caillebotis viendrait à céder, mais cela ne s’est jamais produit », précise Stéphane.
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Quatre barres de réglage percées tous les 5 cm permettent de régler le plancher à la hauteur voulue en insérant un boulon (16 mm de diamètre) qui sert de butée. Le boulon du dessus reste, quant à lui, en permanence ; il sert de repère au trayeur le plus petit sur l’exploitation. Une fois les boulons insérés dans les quatre barres de réglage à chaque coin de la fosse, le vide est fait afin que le plancher puisse se déposer et rester bien stable.
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La pièce métallique surélevée par rapport au caillebotis fait office de point de réglage. Elle est soudée au cadre métallique. Elle coulisse le long de la barre ; le guide en forme de U qui l’encercle assure son maintien.
Côté éco
Coût estimé par Stéphane : 1 000 €
Temps : deux jours à deux personnes