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Les livreurs Lactalis de l'Ouest peuvent obtenir des volumes

© E. Bignon

Le transfert de volume contractuel est à nouveau possible, jusqu'au 1er avril, pour les exploitations livrant Lactalis dans  l'Ouest. En 2017 et 2018, il n'y avait plus de possibilité de transfert de gré à gré de volumes contractuels : les volumes libérés lors d'une cessation sans reprise ou d'un départ à la concurrence revenaient à 100 % à Lactalis. Et il n'y avait plus d'attributions de volumes, à l'exception des installations des jeunes. Rappelons que dans le cas d'une reprise à l'identique, le repreneur récupère la totalité du volume du cédant.

Pour 2019, Lactalis a accepté de permettre à nouveau le transfert de gré à gré entre un cédant et un producteur souhaitant augmenter son volume contractuel. Mais il préleve 30 % du volume du cédant, pour alimenter les attributions aux jeunes (150 000 l sur deux ans), pour donner du volume supplémentaire aux éleveurs qui s'engagent en filière non OGM, et pour réduire le volume contractuel global de Lactalis en France.

L'APLBL et l'OPNC, en accord avec Lactalis, ont opté pour un prélèvement supplémentaire, de 20 %. Le but est d'alimenter une réserve qui attribuera des volumes aux éleveurs adhérents de l'OP. Ce dispositif est en test ; il a démarré en novembre dernier et prendra fin au 1er avril, avant son évaluation et une possible reconduction pour la campagne suivante. " Au vu des premiers dossiers traités, on peut déjà dire que le dispositif de transfert répond aux attentes des producteurs qui n'ont pas pu évoluer ces deux dernières années. Les attributions complémentaires redistribuées en début de campagne prochaine complèteront le dispositif ", indique Fabrice Dehayes, président de l'APLBL.

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