Aller au contenu principal

Le prix du lait néo-zélandais croît encore et atteint la barre des 10 dollars par kilo de matière sèche

Fonterra, la grande coopérative laitière de Nouvelle-Zélande, n’en finit pas de rehausser son prix du lait prévisionnel pour la campagne 2024/2025. Il atteint 10 NZD/kgMS de prix médian, tiré par la demande en Asie du Sud-Est et par la reprise des achats chinois.

<em class="placeholder">usine de Fonterra à Edendale en Nouvelle-Zélande</em>
Fonterra investit 150 millions de dollars dans une nouvelle usine de crème UHT sur son site d'Edendale.
© Fonterra

La coopérative néo-zélandaise Fonterra a annoncé le 4 décembre une hausse de son prix du lait à la production prévu pour l’année 2024/25 (juin à juin) et elle maintient ses prévisions de bénéfices.

Le point médian du prix du lait prévisionnel est relevé de 50 cents à 10,00 $ par kilo de matière sèche. Avec une nouvelle fourchette de prévision entre 9,50 et 10,50 $ par kgMS contre 9-10 NZD/kgMS auparavant. C’est la quatrième fois que la coopérative relève son prix depuis le début de la campagne en juin où le prix prévisionnel médian était de 8 dollars. La campagne 2023/2024 s’était achevée avec un prix médian de 7,80 dollars.

Une demande asiatique dynamique

« Nous constatons une reprise de la demande en Chine alors que la production laitière nationale se rééquilibre et que la demande de l’Asie du Sud-Est continue d’être forte », indique le communiqué de presse de la coopérative.

« En ce qui concerne l’offre, la production de lait aux États-Unis et en Europe continue d’être affectée par des facteurs locaux, tandis que la production dans la plupart des régions de Nouvelle-Zélande a augmenté ».

Fonterra poursuit ses investissements dans les ingrédients à valeur ajoutée

Par ailleurs, les prévisions de bénéfices de Fonterra pour l’exercice 2025 restent inchangées, à savoir « une stabilité attendue de notre bénéfice d’exploitation sous-jacent, étant donné que nous compensons le coût plus élevé du lait au second semestre de l’exercice par une amélioration des volumes de vente, de la gamme de produits et des prix ».

La coopérative poursuit ses investissements pour être moins dépendante des commodités et développer des produits à plus forte valeur ajoutée dans les ingrédients laitiers et « les services alimentaires », c’est-à-dire l’offre BtoB adaptée aux besoins de l’industrie agroalimentaire et de la restauration. Ainsi, elle rappelle avoir investi « environ 75 millions de dollars pour augmenter la capacité de production d’ingrédients protéiques à haute valeur ajoutée sur notre site de production de Studholme, dont les travaux sont en cours ». Ainsi qu’« un investissement d’environ 150 millions de dollars dans une nouvelle usine de crème UHT sur notre site d’Edendale. Nous avons également lancé un nouveau produit de restauration, Anchor Easy Bakery UHT Cream, destiné au marché chinois de niveau intermédiaire ».

Les plus lus

<em class="placeholder">Nicolas Legentil, éleveur normand et co-président de l’AOP FMB Grand Ouest et Normandie</em>
« J’ai deux acheteurs, Lactalis et Savencia, deux tanks mais seul le camion Eurial me collecte dans le Calvados »

Bloqué dans son développement par un contrat avec Lactalis pénalisant tout dépassement, Nicolas Legentil, éleveur laitier dans…

<em class="placeholder">Alice Nothhelfer, vétérinaire consultante</em>
Abreuvement : « Le manque d’eau freine la production dans neuf élevages sur dix »
L’incidence d’un apport d’eau insuffisant sur les performances et la santé des vaches reste souvent peu palpable en élevage.…
<em class="placeholder">Bertrand et Hervé Lecaplain,entourés de Romain Gaslard et Benjamin Gramont : « Nous avons voulu que la transmission se fasse dans un esprit gagnant-gagnant, aussi bien ...</em>
« Notre envie de transmettre notre élevage laitier à des jeunes nous mène depuis dix ans »

Au Gaec de la Rihouerie, dans la Manche, la transmission de l’exploitation à des tiers a été savamment anticipée. Un projet de…

<em class="placeholder">Jean Mollon, éleveur, et Anthony Plantard, salarié </em>
Attractivité : quand les laiteries aident les éleveurs à partir en vacances

Les laiteries basques Etxaldia et Onetik ont constitué des groupements d’employeurs et aident financièrement une soixantaine…

<em class="placeholder">salle de traite</em>
Temps de travail : des semaines de 50 heures pour les élevages laitiers en moyenne en Bretagne

Dans une étude sur le temps de travail, des systèmes laitiers conventionnels et biologiques bretons ont été analysés sous l’…

<em class="placeholder">éleveurs laitiers dans une stabulation </em>
« La création d’un GFA a permis de limiter le coût de l’installation d’un hors-cadre familial »

Le Gaec de Taute dans la Manche s’est fait accompagner en termes financier et juridique pour transmettre l'exploitation et…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière