[Contenu partenaire] Fullwood Packo - « Nous avons installé deux robots dans un bâtiment de 1979 sans tout casser »
Le GAEC de la Fonderie (Vosges) a robotisé sa traite grâce à Fullwood Packo. Avec seulement 90 vaches pour deux robots M2erlin, le GAEC de la Fonderie a soigné son plan de financement. Objectifs : valoriser le bâtiment existant pour limiter les coûts, et maintenir la traite et les revenus de la ferme pendant les travaux.
Le GAEC de la Fonderie (Vosges) a robotisé sa traite grâce à Fullwood Packo. Avec seulement 90 vaches pour deux robots M2erlin, le GAEC de la Fonderie a soigné son plan de financement. Objectifs : valoriser le bâtiment existant pour limiter les coûts, et maintenir la traite et les revenus de la ferme pendant les travaux.
Denis et Claudine Crémel sont fiers que leur élevage perdure grâce à Nicolas Thierry, leur ancien apprenti. S’il croit en son métier, Denis n’en reste pas moins prudent. Marqué par la crise du lait en 2009, il voulait bien raisonner l’investissement dans les robots de traite. « En 2008, nous avons investi dans une salle de traite 2x6. L’année suivante, nous avons subi de plein fouet la chute des prix. » Le contact est bien passé avec Vitmat, le revendeur Fullwood Packo, qui a su écouter les attentes des éleveurs. Les deux M2erlin se sont ainsi intégrés à la stabulation datant de 1979. « On ne voulait pas tout casser », explique Nicolas Thierry. Autre critère de choix : poursuivre la traite pendant les travaux. « Perdre la production correspondant à une annuité n’était pas envisageable dans notre plan de financement », insiste Denis Cremel.
Lire aussi : « Les robots se sont adaptés au bâtiment »
ROBOT SUR FOSSE : ACCÈS FACILITÉ À LA MAMELLE
Avec l’installation des robots, Nicolas Thierry anticipe le départ en retraite progressif de ses associés. Il pense aussi au confort de travail. Parmi ses critères de choix, fi gure la possibilité d’installer le robot sur une fosse. Les traitements sont facilités, l’accès à la vache s’avère simple avec le bras débrayable. « C’est très appréciable lors du tarissement. Les interventions sont réalisées directement après la traite, lorsque les sphincters sont ouverts. »
Lire aussi : « Nos robots de traite trient le lait selon les taux »
2,9 TRAITES PAR JOUR EN CIRCULATION LIBRE
Les vaches se sont parfaitement adaptées à la circulation libre, avec 2,8 à 2,9 traites par jour. Elles parcourent pourtant jusqu’à 100 m. « Nous avions des doutes, ils sont levés. Je pense que le silence du M2erlin, avec ses moteurs électriques, y contribue. L’ambiance est calme. » Aucune vache n’a été réformée lors du passage au robot. Enfin, l’éleveur n’a soigné qu’une mammite lors des six derniers mois. « La traite quartier par quartier a bien aidé. Mais globalement, nous sommes sereins avec nos robots. »
« L’entretien du robot est assez simple. Notre revendeur Éric Mathis de Vitmat (3 rue de Vittel, 88170 Gironcourt-sur-Vraine - Tél. 03 29 94 56 49) établit des contrats personnalisables (nombre de traites, production…) », expliquent les associés du GAEC de la Fonderie.