Candia satisfait de ses résultats 2020
Les ventes de lait de consommation au détail ont progressé en volume et en valeur, plus nettement que les tendances de marchés.
Les ventes de lait de consommation au détail ont progressé en volume et en valeur, plus nettement que les tendances de marchés.
En 2020, le lait de consommation vendu au détail a profité à fond des perturbations liées à la Covid-19. Les Français ont repris l’habitude de petit-déjeuner avec du lait, ils ont cuisiné. Les ventes ont explosé pendant le premier confinement, pour redescendre ensuite. « Mais il y a des habitudes qui sont restées, du fait du télétravail. Le marché a progressé de 5 % en volume et en valeur en 2020. Candia a réalisé +7 % en volume et +7,5 % en valeur », souligne Gérald Saada, directeur marketing Candia. Ces bons résultats compensent les pertes sur le débouché de la RHD et de l’export.
Gros boom en infantile et en bio
Il n’y a que le lait frais qui n’a pas fait de croissance en 2020. Candy up (lait aromatisé) a fait +11 % en volume et +13 % en valeur (marché à +9 %) (1), grâce à une nouvelle recette avec moins de sucre ajouté qui permet d’afficher un nutriscore B. Les laits vitaminés (Viva pour l’essentiel) ont fait +13 % en volume et en valeur (marché à +11 %). Le délactosé affiche +17 % dans un marché à +10 %. Le lait infantile liquide Candia baby fait +12 % sur un marché qui décline (-2 %) du fait de la baisse des naissances.
Le segment bio fait +14 % en volume et en valeur (marché à +8 %), grâce au succès de la brique « écoconçu ». « Les volumes sont faibles (2 millions de litres) mais cette brique a trouvé sa clientèle et fera progresser l’ensemble de la filière. » Et le lancement de Candy Up bio en 2019 a fait de la croissance en 2020.
Un « Lait de coopérative » accessible
En novembre dernier, une brique Lait de coopérative a été lancée, à un prix accessible pour le consommateur, pour répondre au problème d’un nombre important de ménages qui ont des budgets serrés. À 1,05 €/l pour la version bio et 0,79 €/l pour la version conventionnelle, ce prix permet de rémunérer le lait à la valorisation GMS, soit 370 €/1 000 l prix de base pour le conventionnel. « Ces briques sont réalisées dans une usine avec une ligne haute cadence, dans une zone de collecte dense, pour que la maîtrise des coûts de fabrication permette d’afficher ce prix tout en rémunérant correctement les éleveurs », développe Gérald Saada.