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Avez-vous investi dans un nouvel épandeur à lisier ?

Rampe à pendillards, avec ou sans enfouisseur, avez-vous acheté un nouveau matériel pour remplacer votre épandeur à buses palettes ?

Epandage de lisier sur maïs avec une rampe à pendillards. Fertilisation des cultures. Recyclage des effluents d'élevage. Apport d'azote. (Reportage chez Jean-Charles ...
L'épandage du lisier se fait de plus en plus par rampe à pendillards.
© Gaetan Coisel - Archives
 

François L’Haridon, en Gaec dans le Finistère

 

François L’Haridon, en Gaec dans le Finistère
François L’Haridon, en Gaec dans le Finistère © Gaec de Quillevennec

NON mais

« Nous n’avons pas investi nous-même mais nous avons changé de système d’épandage. Avant, nous avions notre épandeur à buses palettes et faisions appel à une ETA équipée de buses palettes. Pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre et d’ammoniac, et pour valoriser au mieux nos lisiers liquides, nous avons changé d’ETA pour bénéficier d’un épandeur à pendillards. La prestation est plus coûteuse, mais nous nous y retrouvons. Les équipements récents présentent de bons débits de pompage et donc de chantier. Il est équipé du guidage GPS pour fermer les tronçons et éviter ainsi les doubles doses d’effluents aux zones de recoupement. Ce type d’équipement coûteux n’est pas à acheter en individuel selon nous. Le travail d’épandage vaut le coup d’être délégué de toute façon. Cette ETA fait aussi enfouir le lisier au semis de maïs. Et ce matériel de grande largeur (18 m) permet d’épandre sur céréales.

Benjamin Cayre, en Gaec dans le Puy de Dôme

 

Benjamin Cayre, en Gaec dans le Puy de Dôme
Benjamin Cayre, en Gaec dans le Puy de Dôme © Benjamin Cayre

OUI

Avant, notre tonne à lisier était équipée de buses palettes. Il y a deux ans, nous avons fait équiper notre tonne à lisier d’une rampe à pendillards de 8 mètres de long pour épandre dans nos parcelles – essentiellement des prairies. Elle a coûté 18 000 euros, installation comprise. Nous n’avons pas eu d’aide à l’époque. Notre première motivation était de pouvoir épandre même en cas de météo non propice (plusieurs jours de beau temps). Notre objectif est en effet d’épandre du lisier après chaque coupe. Or avec les buses palettes, s’il faisait beau plusieurs jours, il fallait renoncer à épandre, ou sinon l’herbe se faisait griller par le lisier. Le fait que les pendillards déposent le lisier au sol a d’autres avantages : la parcelle garde un aspect visuel vert et il y a beaucoup moins d’odeur. Les voisins apprécient ce changement. Cette adaptation est appropriée à notre système en logettes, matelas et farine de paille, qui donne un lisier suffisamment fluide pour être épandu aux pendillards sans broyage préalable.

Mickaël Trotel, en Gaec dans les Côtes-d’Armor

 

Mickaël Trotel, en Gaec dans les Côtes-d’Armor
Mickaël Trotel, en Gaec dans les Côtes-d’Armor © Mickaël Trotel

OUI

Il y a trois ans, notre Cuma a décidé de remplacer la tonne à lisier avec buses palettes par une tonne à lisier de 16500 litres avec une rampe à pendillards de 15 mètres. Les trois quarts des adhérents sont éleveurs laitiers avec une bonne part des épandages réalisés sur prairie. La prestation a augmenté et est aujourd’hui à 0,78 €/m3 pour la tonne seule. Mais l’épandage par pendillards est un vrai plus, avec une meilleure répartition du lisier, moins de volatilisations et nous pouvons faire revenir les vaches plus rapidement dans les prairies. Une partie des adhérents sont en logette paillée, nous avons donc choisi un modèle avec équipement hybride, qui permet d’épandre le lisier pailleux. Avec cet équipement, on est sûr que le lisier aille bien jusqu’aux pendillards. Nous n’avons pas de problème de pendillard qui se bouche à cause des bouts de paille. Chez nous, nous mettons 550 à 600 g de paille broyée par logette et par jour. Avant d’aller dans la fosse, le lisier passe par une préfosse où il y a une pompe dilacératrice (équipée d’un broyeur) qui défibre un peu la paille avant que le lisier parte dans la fosse.

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