L’agriculture mongole s’inspire au Sommet de l’élevage
A l’honneur cette année au salon de l’élevage, la Mongolie vient chercher en Auvergne de la technologie pour améliorer son élevage.
A l’honneur cette année au salon de l’élevage, la Mongolie vient chercher en Auvergne de la technologie pour améliorer son élevage.
La Mongolie est à l’honneur du Sommet de l’élevage cette année à Cournon, en Auvergne. Réussir a rencontré Munkhtur Tsolmon, agriculteur mongole, membre de la délégation dans la yourte installée devant le hall d’accueil du salon.
Accords avec Géode sur les moutons
« Depuis dix ans, la Mongolie souhaite développer son agriculture et son élevage et elle vient au salon découvrir la technologie. Le pays importe quelques races françaises comme la Montbéliarde et la Limousine », explique-t-il. En 2019, lors de sa première venue au salon, la Mongolie avait passé un accord avec la coopérative Géode, spécialisée dans la génétique ovine et importé treize moutons. « Cette année la délégation passe un accord avec Géode également et la race Blanche du Massif central qui peut bien s’adapter en Mongolie », explique l’éleveur.
Munkhtur Tsolmon confie aussi avoir passé un accord avec l’organisme de sélection Aubrac, « une race rustique qui peut aussi s’adapter très bien dans le pays ».
On a beaucoup à apprendre de la France
« La Mongolie est un pays qui a besoin de se développer. On a beaucoup à apprendre de la France en termes de technologies. Nous souhaitons chaque année pouvoir venir au salon pour acheter des bêtes et se rendre compte des développements technologiques en Europe », conclut-il.
Vaste pays de 1,5 million de kilomètres carrés, la Mongolie compte 67,3 millions de têtes de bétail (dont 31% d’ovins, 26,5% de caprins, 5% de bovins) pour 3,4 millions d’habitants. 80% du territoire est dédié au pâturage. L’agriculture (constituée à 83% par l’élevage) représente 13% de l’économie du pays et 6% de son PIB.