Maïs
Quelques ventes sur le nord-UE
Les prix du maïs reculent légèrement sur le rapproché, faute d’activité significative dans l’Hexagone. Le manque d’eau dans les parcelles françaises génère quelques inquiétudes, insuffisantes toutefois pour faire monter les cours pour le moment. La marchandise reste peu compétitive aux yeux des Fab. Quelques expéditions vers le nord-UE sont rapportées. Dans les champs, les semis sont faits à 76 % (24 % en 2016).
Orge de moutureL’orge compétitive en formulation
Les cotations des orges fourragères ont été fermes, compte tenu de la demande portuaire et de celle des Fab sur l’intérieur. Les prix du blé tendre ayant monté, la nutrition animale se tourne également vers l’orge, attractive en formulation.
Orge de brasserieFermeté des cours en récolte 2017
Les cours des orges brassicoles sont sans grand changement en ancienne récolte et auraient tendance à renchérir en récolte 2017. L’activité se concentre toujours sur la prochaine campagne. Cependant, si des affaires se sont traitées en début de semaine, le marché est inactif depuis. Les conditions de cultures préoccupent les opérateurs. FranceAgriMer estime, en semaine 16, que le taux de cultures d’hiver, jugées dans des conditions "bonnes à très bonnes", tombe à 71 % (78 % en semaine 15), et celui de printemps à 80 % (85 % la semaine passée).
Blé durL’Algérie achète 250 000 t, sans origine française
Les cours du blé dur sont toujours aussi peu évolutifs. L’origine France manquerait encore de compétitivité, et les inquiétudes météorologiques freinent les velléités vendeuses, sans parvenir à faire grimper les prix. À titre illustratif, l’achat algérien de 250 000 t à 250 $/t Caf contiendrait de l’origine canadienne, mais l’origine hexagonale serait absente. Céré’Obs estime que les cultures sont dans un état "bon à très bon" dans 63 % des cas en semaine 16, contre 75 % en semaine 15 !