Blé tendre
Progression du blé tendre et de l'orge fourragère, tirés par la demande mondiale
La compétitivité du blé français sur la scène internationale soutient le niveau des prix. L'origine hexagonale séduit même en Asie (Coré du Sud voire Thaïlande). La dégradation des conditions de culture aux États-Unis et en Russie, où les températures basses font craindre des dégâts en fonction du niveau de couverture neigeuse, s'impose aussi comme un paramètre de fermeté des prix mondiaux. Même l'activité n'y a pas été débordante. Les places portuaires ont été les plus sollicitées par le marché cette semaine. Les échanges, sur Bordeaux et Port-La-Nouvelle notamment, se sont montrés assez dynamiques. La nutrition animale bretonne est, quant à elle, aux achats pour des couvertures sur des 6 de janvier. Une demande qui profite essentiellement aux fournisseurs situés à proximité. Sur le reste du territoire, des achats sont également rapportés pour la période hivernale. Dans le Nord-Est, les exécutions restent difficiles, avec une logistique qui a du mal à suivre du fait d'un manque de camions.
De leurs côtés, les meuniers hexagonaux ont procédé à des achats de compléments pour l'hiver et la fin de campagne. Mais les échanges sont restés limités par une rétention importante des vendeurs français mais aussi allemands.
Par ailleurs, le Conseil international des céréales a estimé, dans son dernier rapport mensuel, la production mondiale de blé 2014/2015 à 717 Mt (contre 718 Mt le mois précédent), la consommation à 712 Mt (710), et laissé le stock de report inchangé à 193 Mt.