Productions animales

Sur la seconde partie de mai, la tendance nationale officieuse (TNO) de l'œuf calibré, réalisée par Les Marchés, a repris 50 centimes les 100 œufs. Celle pour l'œuf destiné à l'industrie a gagné 13,5 centimes du kilo. Des gains à relier à une offre désormais plus mesurée grâce aux récentes vagues de réforme, à un regain d'activité au grand export (Afrique, Asie) et à une demande intérieure régulière à plus tonique, en partie grâce au ramadan. Laure-Anne Lefebvre

Alors que les grandes vacances approchent, les abattoirs commencent à ralentir leurs approvisionnements de vaches laitières pour anticiper la chute de la demande des cantines scolaires. Les prix des animaux se stabilisent.

Les cours des veaux de boucherie continuent de se tasser. L'été, la consommation est ralentie. Néanmoins, la filière a limité les mises en place et l'offre du moment est modérée.

Le 1er juin, la cotation allemande a gagné 5 centimes. Une hausse que les abattoirs ont refusée d'appliquer, préférant pratiquer des « prix maison », indique-t-on à Plérin, du fait d'une revalorisation délicate des tarifs de la viande. Un bras de fer qui s'est achevé par un tassement de 2 centimes des cours mercredi.