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Présentation des plans d’avenir pour les secteurs porcin et de la volaille
Les 15 et 18 avril, les ministres de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire ont présenté le fruit des travaux entrepris par l’ensemble des filières porcine et avicole. Un plan d’avenir pour chacune d’entre elles est maintenant sur la table pour les relancer. Pour les deux filières, la prise en compte de la volatilité des matières premières est évoquée et sera intégrée à la nouvelle LME.
Secteur porcin : agrandissement et valorisation de l’origine
Pour la filière porcine, le plan d’avenir prévoit « trois engagements pour redonner confiance en l’avenir à l’ensemble des opérateurs », selon le communiqué de presse du ministère de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire. En premier lieu, « relancer une dynamique d’investissements dans la production et dans la transformation, par la performance environnementale ». Pour cela, des consultations seront menées par le ministère de l’Écologie, « afin d’établir les conditions de mise en oeuvre d’un régime ICPE d’enregistrement pour les élevages porcins, pour une présentation du projet d’arrêté ministériel de prescriptions générales correspondant aux États généraux de la modernisation du droit de l’environnement les 25 et 26 juin prochains. » De plus, « le plan EMAA lancé par Stéphane Le Foll et Delphine Batho le 29 mars dernier permettra le développement de la méthanisation » pour « accompagner la mutation écologique de la production porcine ». Deuxièmement, le plan porcin invite la filière à « bâtir dans le cadre de l’interprofession un projet ambitieux sur le cahier des charges VPF (Viande porcine française), intégrant au-delà de la seule origine, les caractéristiques de la production et de la transformation françaises (aspects qualitatifs, sanitaires, sociaux) ».
Volailles : modernisation et cahiers des charges renforcés
Concernant la volaille, le plan insiste « sur la modernisation des élevages, pour redonner plus de compétitivité aux éleveurs ». Il est aussi question de produire de la volaille standard et de conquérir les parts de marché prises par l’Allemagne, les Pays-Bas et la Belgique, sans écarter les démarches de qualité. Consolider le maillon abattage/transformation et valoriser l’origine France par l’étiquetage de l’origine pour tous les produits, et le développement de cahiers des charges “volailles de France” intégrant « la qualité sanitaire, les normes de bien-être et sociales ».