BLÉ TENDRE
Petite activité sur l'AR en blé tendre, la NR se heurte à la gestion du contrat Euronext n°3
Les cours du blé tendre français ont observé une tendance stable à baissière sur la semaine écoulée, après plusieurs journées de yoyo. Le repli affiché de l'autre côté de l'Atlantique sur le CBOT, plombé par la reprise du dollar, n'a pas aidé. Pour autant, cette hausse du billet vert a tiré la monnaie européenne vers son plus bas niveau depuis 11 ans. De quoi renforcer la compétitivité du blé tendre hexagonal. Mais l'absence de nouveaux éléments climatiques et la perspective d'une bonne récolte mondiale n'ont pas permis aux cours de progresser. Selon Agritel, le blé français manque aussi d'opportunités sur le marché mondial. Des échanges sur le portuaire notamment, à Rouen, sont tout de même rapportés. Sur le port de La Pallice, l'activité est limitée sur l'actuelle campagne. À Bordeaux, le marché est à l'arrêt, malgré des positions acheteuses en hausse d'une semaine sur l'autre. Sur l'intérieur, l'activité est assez faible en ancienne récolte. Globalement, les besoins de l'industrie sont couverts. Les opérateurs seraient plus intéressés par la nouvelle récolte. Mais concernant cette dernière, le marché est « en mode pause ». L'arrivée du contrat Blé de meunerie supérieur (Numéro 3) d'Euronext continue de désorienter les opérateurs, qui ont déjà contractualisé sur le numéro 2. Côté mer Noire, notons que les capacités d'exportations seraient réalisées à 82 % sur la période de juillet 2014 à janvier 2015, selon APK. L'Ukraine aurait exporté 8,4 Mt sur cette période et la Russie 18 Mt.