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Entreprises
Oqualim se veut être l’outil qualité/sécurité de la nutrition animale, du fournisseur au transporteur

« Créé en 2008, Oqualim entre dans sa phase d’adolescence : il doit s’adapter pour permettre à la nutrition animale française de gagner en compétitivité, en étendant son périmètre d’action, indique son président Jean-Michel Boussit. C’est une évolution nécessaire. » L’objectif est d’aboutir à une « reconnaisance mutuelle » des différents systèmes de sécurité et de qualité des aliments pour animaux à l’échelle européenne, avec à la clef « une réduction des coûts d’audit des usines » à ces divers cahiers des charges. « Nous ne parlons pas de fusion car chaque pays a ses spécificités nationales qu’il faut conserver », explique-t-il.

Vers une reconnaissance mutuelle des systèmes européens
Les systèmes existant chez nos voisins européens (GMP, GMP+ et QS) s’appuient sur trois piliers : le process de fabrication, le transport des matières premières et des produits finis, et le contrôle des fournisseurs. Dans l’objectif d’une reconnaissance mutuelle des systèmes belges, hollandais, allemand et français, Oqualim doit lui-aussi intégrer dans son champ d’action le référencement et l’audit des fournisseurs. « Les référentiels sont sur le point d’être validés par Oqualim », précise Jean-Michel Boussit. « Et la phase de tests étant finalisée, les premiers audits de fournisseurs, individualisés ou mutualisés, seront conduits par Qualimat Audit au second semestre 2013. »
Concernant les volets Process et Transport, Oqualim améliore l’existant. Une « refonte » de la certification relative au transport des produits finis devrait aboutir « en juin 2013 ». Dans l’objectif d’accroître la visibilité de leurs actions, Oqualim a également démarré le chantier de la « convergence » des trois Guides de bonnes pratiques de fabrication (aliments composés, minéraux et prémélanges). Elle devrait aboutir, « d’ici fin 2014 », à un référentiel unique auquel sera adossé un seul système de certification.
« Nous avançons doucement mais sûrement », conclut le président d’Oqualim, qui tient à préciser que l’association n’est pas réservée aux grandes entreprises... de surcroît bretonnes.

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