Nouvelles des marchés
Un marché toujours peu actif…
Si les cours sur l'Hexagone ont tendance à se stabiliser —voire même à légèrement se raffermir—, le contexte de marché n'en demeure pas moins très calme et décevant, en raison de l'inadéquation persistante entre l'offre et la demande. Les producteurs continuent de donner la priorité aux travaux agricoles. Un manque d'empressement à la vente lié également à la difficulté d'écouler la marchandise à des prix mieux valorisés. Il est vrai que la demande se montre peu pressante dans ses achats et reste réticente à toute revalorisation tarifaire.
Dans ces conditions, la production préfère stocker, dans l'attente d'un éventuel déblocage de la situation…
Seule, l'industrie se montre davantage présente aux achats, en complément de ses contrats, quitte à revoir ses prix d'achat à la hausse pour voir ses commandes satisfaites. Les envois hors Hexagone restent insuffisants. Ils sont d'autant plus limités vers l'Espagne —en cette semaine 41— que le 12 octobre est férié dans ce pays. Le Portugal reste, pour sa part, approvisionné en priorité par l'Espagne, pour une raison de proximité. Quant au débouché italien, il demeure fortement concurrencé par l'offre allemande. Le marché belge apparaît également très calme. La demande en frais est modérée et ne s'approvisionne qu'en fonction des opportunités d'achats. Aux Pays-Bas, la météo plus clémente de ces derniers jours à permis de reprendre les arrachages. Plus de 85 % des surfaces seraient désormais récoltées. À l'export, ces deux pays conservent un rythme d'envois régulier, principalement vers le Royaume-Uni pour la Belgique et vers l'Afrique de l'Ouest pour les Pays-Bas. En revanche, les industriels de ces deux pays se suffisent actuellement de leurs contrats. Dans les prochains jours, la situation sur l'Hexagone risque de rester peu évolutive : les producteurs réduiront probablement encore leurs mises en marché, dans l'attente d'une reprise plus favorable du marché.