Nicot Meunerie souhaite développer sa production de qualité
Suite à son entrée dans la GIE CRC en 2015, Nicot Meunerie souhaite accroître ses volumes de produits issus de cette démarche dans les prochaines années. À l'origine de la marque Banette, Nicot Meunerie s'est défendu de tout opportunisme par la voix de son dirigeant actuel Jean-Philippe Nicot, le 8 juin sur le site de Chagny (Saône-et-Loire). « Nous travaillons déjà avec Blédina et nous possédons la filière qualité Banette. Il s'agit d'une suite logique avec notre philosophie qualitative », argumente-t-il.
Doubler la quantité de blé CRC
Le groupe meunier écrase en moyenne 170.000 t de blé par an, dont 4.000 t de blé CRC pour la campagne 2015/2016, en provenance des organismes stockeurs Bourgogne du Sud et Établissements Bresson. « Une hausse de 50 % est attendue sur la prochaine récolte », précise le meunier. Aujourd'hui, la moitié des farines is-sues des blés CRC sont certifiées “label Rouge”. La clientèle se compose de 60 % de boulangeries artisanales et de 40 % d'industriels, sur une zone de chalandise comprenant la Bourgogne-Franche-Comté, l'Auvergne-Rhône-Alpes et la Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Développer le segment bio
Par ailleurs, un mix à la semoule et au levain de blé dur est fabriqué sur meule de pierre au Moulin de La Boisse. Les quelque 70 t annuelles seront commercialisées dès juillet chez les artisans clients. « Il pourra à terme être décliné sous plusieurs versions, avec des blés durs CRC [dont le référentiel n'est pas encore disponible] ou bio », ajoute Franck Gasnier, responsable Qualité produit et développement de Nicot Meunerie. « D'ici 2020, des travaux d'agrandissement débuteront sur le site de La Boisse afin d'augmenter le volume de farine bio du groupe », conclut Jean-Philippe Nicot.